Un collectif baptisé « stop Wuambushu à Mayotte » s’est constitué. Il appelle à des manifestations dimanche 16 avril à Moroni et dans plusieurs villes de France : Paris, Marseille, Lyon, Nice et Nantes ainsi qu’à Saint-Denis de la Réunion.
En métropole, les associations de la diaspora espèrent accueillir des Français dans leurs rangs, des sympathisants de la gauche, depuis que le groupe parlementaire de la NUPES a protesté officiellement contre cette initiative du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin.
A Moroni, les collectifs comme le « Comité Maoré » ont approuvé la prise de position du gouvernement d’Azali, et lui demandent d’aller plus loin, de porter la protestation au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Le président du mouvement politique Ukombozi, Idriss Mohamed, salue la réaction du gouvernement mais se demande s’il ne va pas ensuite capituler. L’avocat Said Larifou, président du parti Ridja, met en doute la sincérité des autorités, il juge que le communiqué du gouvernement est ambigu.
Des voix s’élèvent pour exiger la non-réadmission des personnes reconduites à la frontière comme cela a déjà été fait précédemment, ce qui bloquerait l’opération « Wuambushu ».