Selon le quotidien national « Al Watwan » l’Union syndicale des contrôleurs aériens de l’aéroport de Hahaya qui dessert la grande Comore avait prévu un arrêt de travail de 48 heures le mois dernier. Le mot d’ordre avait finalement été levé et des négociations ouvertes sur les salaires et les conditions de travail.
C’est en plein milieu de cette négociation qu’ils apprennent, par une circulaire du ministre, que tout mouvement de grève est désormais interdit. Pour les syndicats, une telle interdiction va à l’encontre des conventions internationales du travail que les Comores ont signé.
Les contrôleurs se plaignent par ailleurs de « persécutions » comme le gel de leurs congés payés ou le non-paiement de la bourse des élèves-contrôleurs ; ils parlent ni plus ni moins de « torture psychologique ».