Les dépôts d’ordures sauvages sont une calamité dans les trois capitales des îles, Moroni, Fomboni et Mutsamudu. On en trouve partout, surtout sur les plages, le pire étant Mutsamudu à Anjouan où les ordures ont bouché les ravines et entièrement recouvert le front de mer.
Le président Azali était au Japon l’année dernière pour demander de l’aide. Son appel a été entendu. La coopération nippone accorde 2 270 000 dollars - soit 2 100 000 euros – pour acheter des équipements de ramassage, des camions…
Le financement peut être aussi local : à Anjouan, la mairie de Mutsamudu vient d’instituer une écotaxe de deux euros par mois.
Mais le problème du stockage et du traitement demeure. Tout le monde veut une ville propre, mais personne n’accepte l’implantation d’une déchetterie.