Le président Azali Assoumani pourra rester à la tête de l'Union des Comores jusqu'au premier tour de l'élection, le 14 janvier. Il n'a pas à nommer de remplaçant, la cour suprême l'a exempté de cette obligation prévue dans la loi électorale. La justice motive sa décision notamment par son mandat à la tête de l'Union africaine, les textes de l'organisation internationale prévalent sur le droit comorien.
Cette décision, qui est une première aux Comores, divise les juristes. Pour l'opposition, la requête déposée par le secrétaire général du gouvernement est illégitime. Les cinq autres candidats à la présidentielle ont prévu de déposer un recours.