Les instituteurs et les professeurs font acte de présence dans les établissements primaires et secondaires, mais ils n’accueillent pas les élèves. Ils réclament de meilleurs salaires, ceux-ci n’ont pas bougé depuis 14 ans.
Un professeur de lycée ne peut espérer plus de 300 euros par mois. Cité par le journal Al-Watwan, un responsable syndical déclare : « la cherté de la vie nous plonge dans la misère. Le coût de la vie a augmenté et les salaires sont restés les mêmes ».
De plus, les retards de paiement des salaires sont monnaie courante dans l’éducation nationale comorienne, souvent perturbée par des mouvements de grève. Les syndicats dénoncent aussi le désordre qui règne dans l’enseignement privé avec des écoles qui ouvrent sans aucune autorisation, ni qualification vérifiée des enseignants.