A Moroni, à l'approche du mois de ramadan, les consommateurs vont dans les marchés et cherchent les bonnes affaires pour avoir de quoi faire pour préparer les repas de rupture de jeune, les foutaris. Mais le porte-monnaie souffre. Les tomates sont vendues à 1 500 francs comoriens (FC), soit 3 euros, le kilo, tout comme le thon rouge. Les bananes sont à 1 000 FC, les 5 bouts de manioc sont à 2 000 FC.
Des prix qui aujourd'hui sont difficilement supportable pour les Comoriens, qui pour beaucoup seront contraints de se priver durant le ramadan, une période où habituellement, il est de coutume de se faire plaisir sans compter.
Les consommateurs commencent à grogner et demande l'intervention du gouvernement pour contrôler les prix de première nécessité. Le quotidien La Gazette des Comores rappelle que le ministre de l'économie Mze Abdou Mohamed s'était rendu sur le terrain dans les marchés et commerces de Moroni pour y vérifier les prix pratiqués.