Ces marques de tomates concentrées sont utilisées quotidiennement par les consommateurs, car la tomate fraîche est rare et chère aux Comores. Ces conserves présentées en sachets viennent en principe d’une fabrique située au sultanat d’Oman mais leur conditionnement et le code-barres font penser qu’il s’agit plutôt de contrefaçons venant de Chine.
On ne sait pas si le contenu lui-même est frelaté. Un laboratoire a été mandaté, les résultats d’analyses sont attendus.
Ce produit a été en principe retiré de la vente mais le journal « Al Watwan », dans son édition d’hier, a pu constater qu’il est toujours largement distribué dans les commerce et les marchés.
La même contrefaçon avait déjà été dénoncée il y a 10 ans, en 2013, par l’association des consommateurs des Comores, et la même interdiction avait été prononcée… restée dans effet.