Expert-comptable, ce métier qui recrute mais manque de candidats

Noussouati Abdallah est en deuxième année de BTS comptabilité et gestion au lycée de Petite-Terre. 

Ce n'était pas forcément ce que je voulais faire, j'ai fait un bac général, je voulais faire une licence d'Histoire Géographie, puis sur Parcoursup j'ai découvert ce BTS. Durant ma première année, j'ai beaucoup aimé, j'ai appris des choses utiles pour la vie courante, les impôts par exemple.

Noussouati Abdallah, en 2ème année de BTS comptabilité et gestion au lycée de Petite-Terre

Même si ce n'est pas son premier choix, dans quelques années elle aimerait exercer le métier d'expert-comptable. Ce mercredi, elle a pu obtenir toutes les réponses aux questions qu'elle se posait. Cécile de Saint Michel, la présidente du Conseil National de l'Ordre des Experts comptables est venue rendre visite aux étudiants inscrits au BTS comptabilité et gestion. Une visite importante pour leur professeur, le métier n'attire pas les jeunes en raison d'un certain nombre d'idées reçues notamment la perception d'une fonction sédentaire.  

Cela leur permet de mieux comprendre l'aide et les réponses qu'ils peuvent apporter aux entrepreneurs et aux professionnels de Mayotte en leur apportant un conseil, une expertise, une analyse, un accompagnement et cela leur permet de voir comment se pratique le métier d'expert-comptable sur le terrain, la présidente et le président ont bien rappelé qu'il y a beaucoup de visite chez les clients, c'est un métier qui ne se résume pas à rester derrière un bureau.

Chihade Talib, professeur en BTS comptabilité gestion au lycée de Petite-Terre

Pour Chihade Talib, avec le développement économique, le besoin d'expert-comptable est grandissant. Le métier ne connaît pas la crise puisqu'il est indispensable aux chefs d'entreprises aussi bien dans le privé que dans le public. Il faut donc de plus en plus de compétences en comptabilité, fiscalité et en calcul de coûts. Face à ces besoins, il faut des personnes pour y répondre. Pour cela il faut augmenter le nombre de formation.