350 cadavres de tortues sont retrouvés sur les plages de Mayotte chaque année. Afin de protéger cette espèce menacée, les naturalistes lancent un concours à destination des collégiens du sud de l'île.La classe de 5eme A de Bouéni participe à ce concours de protection des tortues.
“On a ce micro-trottoir à faire, mais on a aussi un reportage à réaliser. Les élèves ont cherché des informations chez eux. On s’est posé des question, on en a discuté. Le problème c’est que maintenant, il faut tout assembler“ explique la professeur de SVT au papa venu donner un coup de main.
Les élèves ont tellement bien travaillé que la masse d’informations est trop dense à traiter. La professeur a fait appel à un parent d’élève qui travaille dans l’audiovisuelle. Son expertise servira à organiser les idées afin de structurer un reportage sur la protection des tortues.
“Ce projet est né suite au concours des naturalistes sur les tortues marines. Ils ont proposé à 4 collèges du sud de participer en présentant 3 productions. Une mascotte, un message aux braconniers et une production de notre choix. J’ai voulu participer pour sensibiliser les jeunes à la protection des tortues“ annonce Laure Gout Abdullah, professeur de SVT. Un projet qui stimule les élèves de 5eme A, du collège de Bouéni. “Ce projet est très intéressant, on parle de tortues et de braconnage. Et si on n’alerte pas tout de suite, après, ce sera trop tard. Mayotte a intérêt à protéger les tortues parce que sinon, il y en aura plus et ce sont les tortues qui amènent les touristes “ observe Nawal-Zawadi avec beaucoup de maturité.
“Les braconniers doivent arrêter de tuer les tortues parce que les tortues ne leur ont rien fait. Elles veulent juste vivre leur vie ! s’indigne Fazul. Les tortues font la renommée de Mayotte. Les tortues de Mayotte sont belles, Mayotte est belle, vive les tortues ! “ lance-t-il, avant d’improviser un rap.
Avec quel appareil, où, quand et comment faire un reportage ? s’interroge Laure, la professeur d’SVT. Un petit téléphone suffit, lui répond le parent référent. Et bien nous n’avons que des téléphones, lui répond Laure Gout avec véhémence. Il faut juste s’assurer que la lentille n’est pas sale, reprend l’intervenant, s’assurer qu’on ait du son, tenir son téléphone à l’horizontale et puis voilà ! C’est bon ! s’enthousiasme-t-il, vous avez compris ? Oui !!! répondent les élèves en chœur.
Vous dites que vous voulez protéger les tortues ? poursuit l’intervenant extérieur. Oui ! lui répond la classe. Ça veut dire qu’elles sont en danger ? les interroge-t-il encore ! Mais quelles sont ces dangers ? Le braconnage, la pollution, les hommes ! les réponses fusent, signe que les élèves maitrisent leur sujet. Très bien vous avez réussi à identifier quelques dangers, maintenant il faut organiser tout ça ! encourage le papa. Les échanges durent encore une heure, tous les élèves sont concernés et participent. “On est en cours de SVT mais on a pas l’impression d’être en cours de sciences de la vie et de la terre (…) La matière est plus intéressante comme ça parce qu’on apprend des choses en nous amusant, en faisant des jeux, des mascottes, des recherches… on apprend alors qu’on ne s’en rend même pas compte“ apprécie Naïla.
L’étude des tortues ne figure pas au programme. Mais en SVT les élèves doivent aborder l’impact de l’action humaine sur l’environnement. “Donc on est quand même dans le sujet. On parle de cycle, donc on peut parler de ce sujet à n’importe quelle moment. Moi, j’ai décidé de le faire avec les 5eme parce qu’ils sont bien motivé, ils ont plein d’idées. Quand je leur ai proposé la participation au concours ils ont voulu le faire de suite“ relate Laure Gout Abdullah, la professeur.
Le lot du concours organisé par les naturalistes : un bivouac à Saziley. “Ce concours avec un bivouac sécurisé, pour nous, c’est une chance. Et j’ai envie que ces élèves puissent connaitre ça. De vivre des moments ou on fait un camping, on est dans la nature, on écoute, on observe… retrouver des valeurs, les valeurs de la terre qui sont importantes “ confie Laure Gout Abdullah, professeur de SVT.
Les productions sont à rendre le 17 janvier 2021. Elles seront exposées toute une semaine dans le collège. Les membres du jury viendront au cours de cette semaine. Ils sélectionneront une classe par collège parmi les établissements de Tsimkoura, Kani-Kéli, Bandrélé et Bouéni.
“Ce projet est né suite au concours des naturalistes sur les tortues marines. Ils ont proposé à 4 collèges du sud de participer en présentant 3 productions. Une mascotte, un message aux braconniers et une production de notre choix. J’ai voulu participer pour sensibiliser les jeunes à la protection des tortues“ annonce Laure Gout Abdullah, professeur de SVT. Un projet qui stimule les élèves de 5eme A, du collège de Bouéni. “Ce projet est très intéressant, on parle de tortues et de braconnage. Et si on n’alerte pas tout de suite, après, ce sera trop tard. Mayotte a intérêt à protéger les tortues parce que sinon, il y en aura plus et ce sont les tortues qui amènent les touristes “ observe Nawal-Zawadi avec beaucoup de maturité.
“Les braconniers doivent arrêter de tuer les tortues parce que les tortues ne leur ont rien fait. Elles veulent juste vivre leur vie ! s’indigne Fazul. Les tortues font la renommée de Mayotte. Les tortues de Mayotte sont belles, Mayotte est belle, vive les tortues ! “ lance-t-il, avant d’improviser un rap.
Avec quel appareil, où, quand et comment faire un reportage ? s’interroge Laure, la professeur d’SVT. Un petit téléphone suffit, lui répond le parent référent. Et bien nous n’avons que des téléphones, lui répond Laure Gout avec véhémence. Il faut juste s’assurer que la lentille n’est pas sale, reprend l’intervenant, s’assurer qu’on ait du son, tenir son téléphone à l’horizontale et puis voilà ! C’est bon ! s’enthousiasme-t-il, vous avez compris ? Oui !!! répondent les élèves en chœur.
Vous dites que vous voulez protéger les tortues ? poursuit l’intervenant extérieur. Oui ! lui répond la classe. Ça veut dire qu’elles sont en danger ? les interroge-t-il encore ! Mais quelles sont ces dangers ? Le braconnage, la pollution, les hommes ! les réponses fusent, signe que les élèves maitrisent leur sujet. Très bien vous avez réussi à identifier quelques dangers, maintenant il faut organiser tout ça ! encourage le papa. Les échanges durent encore une heure, tous les élèves sont concernés et participent. “On est en cours de SVT mais on a pas l’impression d’être en cours de sciences de la vie et de la terre (…) La matière est plus intéressante comme ça parce qu’on apprend des choses en nous amusant, en faisant des jeux, des mascottes, des recherches… on apprend alors qu’on ne s’en rend même pas compte“ apprécie Naïla.
L’étude des tortues ne figure pas au programme. Mais en SVT les élèves doivent aborder l’impact de l’action humaine sur l’environnement. “Donc on est quand même dans le sujet. On parle de cycle, donc on peut parler de ce sujet à n’importe quelle moment. Moi, j’ai décidé de le faire avec les 5eme parce qu’ils sont bien motivé, ils ont plein d’idées. Quand je leur ai proposé la participation au concours ils ont voulu le faire de suite“ relate Laure Gout Abdullah, la professeur.
Le lot du concours organisé par les naturalistes : un bivouac à Saziley. “Ce concours avec un bivouac sécurisé, pour nous, c’est une chance. Et j’ai envie que ces élèves puissent connaitre ça. De vivre des moments ou on fait un camping, on est dans la nature, on écoute, on observe… retrouver des valeurs, les valeurs de la terre qui sont importantes “ confie Laure Gout Abdullah, professeur de SVT.
Les productions sont à rendre le 17 janvier 2021. Elles seront exposées toute une semaine dans le collège. Les membres du jury viendront au cours de cette semaine. Ils sélectionneront une classe par collège parmi les établissements de Tsimkoura, Kani-Kéli, Bandrélé et Bouéni.