Le député La République En Marche d’origine comorienne de Marseille Saïd Ahamada a regretté que la présidence du groupe de l’amitié franco-comorienne soit donnée à l’opposition.
Et par le plus grand des hasards, cette association est présidée par Mansour Kamardine, un mahorais. Il serait trop facile et osé de croire que l’attitude de l’élu français venu des îles de la lune, Les Comores, ait quelque chose à avoir avec le fait que Mansour Kamardine soit de Mayotte.
Historiquement, aucun mahorais n’a jamais été désigné pour représenter l’archipel des Comores au temps de l’administration commune. Ce fut là, un des reproches que les élus de Mayotte faisaient aux comoriens.
Cela voudrait dire que monsieur le député de la 7ème circonscription de la cité phocéenne des Bouches du Rhône ait porté la « question de l’île française de Mayotte » dans la représentation nationale française. D’ailleurs pourquoi pas. S’il s’agit de poser une question franco-française soulevée par un élu de la nation.
Les insoumis avaient souhaité que le drapeau de l’organisation des nations unies remplace celui de l’Europe dans l’hémicycle de l’assemblée nationale française. Si cela se concrétisait, la démarche du député Ahamada aurait un peu de sens.
Dans sa communication, le parlementaire parle d’émeutes qui auraient eu lieu à Mayotte et parle de risque d’embrasement du conflit en métropole.
Les manifestations pacifiques contre la suppression du visa peuvent-elles être qualifiées d’émeutes ?
Il parle aussi de risque d’embrasement : De quoi parle l’élu de La République En Marche ? Les 120 000 comoriens qui habitent Marseille menaceraient-ils les mahorais qui y vivent ? La réponse est non. Les joutes verbales qui parfois animent les réseaux sociaux ne sont jamais allées plus loin.
En tous les cas, le député de la 7ème circonscription des Bouches du Rhône n’a pas encore emmené son combat diplomatique comorien au sein de la représentation nationale française.
Son communiqué du 4 octobre dernier a été une réaction suscitée par la nomination de Mansour Kamardine à la présidence du groupe d’amitié franco-comorienne et ses craintes suite au report de la feuille de route du 12 septembre. Le jour où son collègue mahorais, le sénateur Thani Mohamed Soilihi, de La République en Marche lui aussi, a été désigné vice président du sénat.
En fait, ce sont tous les élus franco comoriens de France qui se sont émus de la nomination de Mansour Kamardine à la tête de l’amicale franco comorienne et la suspension de la feuille de route.
La réponse des grands élus mahorais devrait être donnée samedi prochain, sur la Place de La République, où ils sont attendus pour un bilan de leur déplacement à Paris le 28 septembre dernier et un éclaircissement de chacun d’entre eux sur l’épineux dossier des relations entre la France et les Comores
Historiquement, aucun mahorais n’a jamais été désigné pour représenter l’archipel des Comores au temps de l’administration commune. Ce fut là, un des reproches que les élus de Mayotte faisaient aux comoriens.
Cela voudrait dire que monsieur le député de la 7ème circonscription de la cité phocéenne des Bouches du Rhône ait porté la « question de l’île française de Mayotte » dans la représentation nationale française. D’ailleurs pourquoi pas. S’il s’agit de poser une question franco-française soulevée par un élu de la nation.
Les insoumis avaient souhaité que le drapeau de l’organisation des nations unies remplace celui de l’Europe dans l’hémicycle de l’assemblée nationale française. Si cela se concrétisait, la démarche du député Ahamada aurait un peu de sens.
Dans sa communication, le parlementaire parle d’émeutes qui auraient eu lieu à Mayotte et parle de risque d’embrasement du conflit en métropole.
Les manifestations pacifiques contre la suppression du visa peuvent-elles être qualifiées d’émeutes ?
Il parle aussi de risque d’embrasement : De quoi parle l’élu de La République En Marche ? Les 120 000 comoriens qui habitent Marseille menaceraient-ils les mahorais qui y vivent ? La réponse est non. Les joutes verbales qui parfois animent les réseaux sociaux ne sont jamais allées plus loin.
En tous les cas, le député de la 7ème circonscription des Bouches du Rhône n’a pas encore emmené son combat diplomatique comorien au sein de la représentation nationale française.
Son communiqué du 4 octobre dernier a été une réaction suscitée par la nomination de Mansour Kamardine à la présidence du groupe d’amitié franco-comorienne et ses craintes suite au report de la feuille de route du 12 septembre. Le jour où son collègue mahorais, le sénateur Thani Mohamed Soilihi, de La République en Marche lui aussi, a été désigné vice président du sénat.
En fait, ce sont tous les élus franco comoriens de France qui se sont émus de la nomination de Mansour Kamardine à la tête de l’amicale franco comorienne et la suspension de la feuille de route.
La réponse des grands élus mahorais devrait être donnée samedi prochain, sur la Place de La République, où ils sont attendus pour un bilan de leur déplacement à Paris le 28 septembre dernier et un éclaircissement de chacun d’entre eux sur l’épineux dossier des relations entre la France et les Comores