Covid-19 : Les transporteurs scolaires impactés par le confinement, les élus viennent à leur rescousse

Des bus transportant les passagers mahorais à Kawéni, ce n'est pas pour tout de suite.

Les transporteurs scolaires se considèrent comme étant les oubliés des mesures compensatoires en faveur des entreprises dans ce contexte de crise sanitaire. Les élus mahorais ont écrit aux ministères pour demander un soutien immédiat.

Avec le confinement mis en place depuis le 5 février dernier, les transporteurs scolaires ne travaillent pas. Des mesures compensatoires ont été mises en place pour les acteurs économiques, mais les transporteurs auraient été oubliés. Dans une lettre commune, les élus de l’île (les 4 parlementaires, les présidents du conseil départemental et de l’association des maires), expliquent aux ministères des transports et des Outre-mer que

« les dispositifs d’urgence relevant de cette ordonnance ne s’appliquent plus au niveau national et aucune adaptation réglementaire n’a été prise pour le seul territoire de Mayotte qui se retrouve totalement confiné avec les transports scolaires suspendus en raison de la fermeture des établissements scolaires ».

 

Cette fois-ci, les adaptations de la commande publique n’ont pas été reportées comme en mars 2020 lors du premier confinement. Or, ce sont elles, ces adaptations qui ont permis aux sociétés de transports de faire face aux charges fixes de leur structure et de maintenir les salaires des employés.

Mais durant ce second confinement, les choses sont différentes, mettant les entreprises en difficulté, voir en danger, d’où l’appel des élus départementaux et des maires pour une réadaptation du code de la commande publique le département de Mayotte pour pouvoir indemniser les transporteurs sur la base de

« nouvelles mesures d’adaptation des règles de passation de procédure ou d’exécution des contrats soumis au code de la commande publique »,

peut-on lire dans le courrier

 

Une nécessité pour les élus, si l’on ne veut pas assister à une catastrophe dans ce secteur. Ce soutien des élus est le bienvenu pour les premiers concernés, qui y voient là une petite lueur d’espoir pour la survie de leur entreprise.

La réaction de Charmane Houlame, directeur GIE Tama ya leo na messo