La population en général est plutôt favorable à ces opérations. Mais pour certaines personnes, les policiers dérogent parfois à la loi. C’est en tout cas l’avis du président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Bourahima Ali Ousseni.
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Se faire contrôler par la police n’est pas rare à Mayotte.
Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Bourahima Ali Ousseni a assisté à plusieurs contrôles chez un de ses adhérents à Labattoir le jeudi 16 mai. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a très peu apprécié ce qu’il a vu. Il dénonce un acharnement. Des contrôles de papier à l’intérieur de son magasin.La Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de Mayotte dénonce fermement de tels agissements de la part de la police aux frontières .
Nous ne pouvons pas cautionner tout et n'importe quoi sous le motif de la lutte contre l'immigration clandestine.
estime Bourahima Ali Ousseni président de la CPME qui a adressé un courrier au préfet pour dénoncer de tels « abus ».
Ce coup de gueule du patron des petites et moyennes entreprises fait écho également au cri d’alarme des chauffeurs des taxis de Mayotte qui se plaignent régulièrement des contrôles d’identité dans leurs véhicules. Ce qui peut parfois engendrer un manque à gagner considérable pour les artisans taxis .