Cyclone Chido : Emmanuel Macron va finalement rester à Mayotte jusqu'à vendredi

Le président Emmanuel Macron au CHM dans le cadre de la gestion de l'après-Chido
A sa descente d'avion à Petite-Terre, le président de la République avait été interpellé par une Mahoraise lui demandant de "ne pas partir trop vite" afin de trouver des solutions pour les sinistrés de Chido. Un appel a priori entendu par Emmanuel Macron qui restera finalement jusqu'à vendredi sur place.

Arrivé à Mayotte ce jeudi 19 décembre, dans la matinée, le président de la République Emmanuel Macron restera finalement jusqu'à vendredi dans le cadre de son déplacement dans l'archipel durement touché par le cyclone Chido, samedi dernier.

A l'origine, rien n'était vraisemblement fixé du côté des équipes du président mais il faut croire que les échanges d'Emmanuel Macron avec des Mahorais encore dans l'émotion et la sidération, l'ont décidé à rester sur place.

Emmanuel Macron à la rencontre des sinistrés

"Ne partez pas trop vite"

Le pied à peine posé sur le tarmac de l'aéroport, il avait d'abord été interpellé par une Mahoraise au bord des larmes. "Monsieur le président, ne partez pas trop vite, avait-elle lâché. Mayotte est démolie. On est sans eau, on est sans électricité, sans nourriture, il n’y a aucun endroit où aller parce que tout est démoli. On n’est même pas à l’abri avec nos enfants".

De même à son arrivée à au centre hospitalier de Mayotte, après un survol de l'île en hélicoptère, le personnel soignant l'avait également apostrophé, évoquant ces quartiers littéralement détruits, le problème de l'eau, des télécommunications, des pillages ou encore le délicat décompte des morts.

Un déplacement dans un bidonville vendredi

Emmanuel Macron doit encore se rendre à Cavani, un des plus gros quartier d'habitat précaire de Mamoudzou, avant de rencontrer des élus mahorais ce jeudi et c'est donc finalement demain vendredi, qu'il poursuivra son déplacement, plus loin dans les terres, répondant donc à la demande des habitants sinistrés.

Il devrait commencer par se rendre à Combani, d'abord dans un bidonville pour se rendre compte de la réalité des bangas, ces habitats informels complètement détruits au pasage du cyclone, puis dans un quartier "en dur" dévasté.