Cyclone Chido : "On va faire quoi de cette farine quand on n'a pas d'électricité dans sa maison ?", lance Anchya Bamana

Sur le plateau de Mayotte La 1ère, la députée RN Anchya Bamana a apporté l'un des colis alimentaires distribués aux sinistrés
De l'huile, de la farine et des nouilles instantanées... Pour la députée RN Anchya Bamana, les colis alimentaires distribués par les autorités aux sinistrés du cyclone Chido ne sont pas adaptés alors que beaucoup de sinistrés sont toujours sans eau ni électricité.

Sur le plateau du journal télévisé de Mayotte La 1ère, la députée RN Anchya Bamana a fait part de sa "colère" en brandissant les vivres proposées dans les colis alimentaires distribués aux sinistrés du cyclone Chido.

Malgré le déplacement récemment d'Emmanuel Macron à Mayotte, a-t-elle déclaré, "force est de constater que les conséquences du cyclone Chido ont été sous-estimées".

"On va faire quoi de cette farine, de l'huile, du sucre et des nouilles quand on n'a pas d'électricité dans sa maison ? Vous pensez vraiment que c'est un panier alimentaire pour les gens qui souffrent ?"

La députée RN Anchya Bamana

Des conserves plutôt que de la farine

L'élue de réclamer plutôt pour la population "des conserves de sardine et de thon, des haricots en boîte, des œufs", et cela afin de "permettre aux Mahorais de ne pas être sous-alimentés en cette période de crise".

La priorité, indique à son tour Anchya Bamana, c'est le rétablissement du réseau électrique. "C'est une urgence ! Que toutes les entreprises soient urgemment mises à contribution en partenariat avec EDM pour que tous les foyers puissent avoir de l'électricité".

Revoir l'interview d'Anchya Bamana sur Mayotte La 1ère :

Quelles solutions pour les Mahorais ?

Il y a aussi le problème de l'eau. La députée propose que "des citernes de la SMAE soient distribuées dans les quartiers dépourvus d'eau".

"Ce qui importe aujourd'hui c'est que l'on puisse apporter des solutions à la vie des Mahorais qui est très difficile actuellement", lance-t-elle encore tout en assurant "mobiliser les ministères et le préfet".

Le préfet avec lequel elle explique avoir discuté mercredi, "pour lui dire qu'il avait, lui, la chance d'avoir de l'électricité et de boire de l'eau potable. Ce n'est pas le cas des Mahorais".