Valery Giscard d’Estaing, l’ancien président de la République, élu pour un septennat en 1974 s’est éteint dans la nuit du 2 décembre. Les réactions sont nombreuses notamment dans notre île où les opinions divergent sur son action quant au rattachement de Mayotte à la France.
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Le président du conseil départemental Soibahadine Ibrahim Ramadani dans un communiqué, dit « s’incliner devant son parcours hors du commun, devant le symbole qu’il incarna, d’une modernité assumée, parfois qualifiée de triomphante ».
Soibahadine Ibrahim Ramadani, qui rappelle qu’en 1974, il était alors le plus jeune président de la République élu sous la 5ème république, (depuis il y a eu Emmanuel Macron).
Pour le sénateur Thani Mohamed Soilihi, « si Mayotte est aujourd’hui française, elle le doit à son septennat. Mes condoléances à sa famille et au peuple français » dit-il sur sa page Facebook. Thani Mohamed Soilihi rappelle lui aussi que c’est sous la présidence Giscard qu’a eu lieu la consultation du 22 décembre 1974 visant à déterminer si les habitants des îles de l’archipel voulaient ou non obtenir l’indépendance de leurs îles.
L’ancien président du conseil départemental, et conseiller départemental de Boueni, Ahmed Attoumani Douchina, parle de la « perte d’un homme » d’un grand « gabarit ». Mais il ne peut oublier que l’ancien président de la République « ne voulait pas du rattachement de Mayotte à la France".
. Et il note que même si « Valery Giscard D’Estaing ne vint jamais à Mayotte, il a pris acte du maintien de Mayotte au sein de la République Française. » Cela suite au référendum de 1976, quand les mahorais choisirent à « 99,4% de rester sous le giron français ».Il incarna la modernité et que c’était un européen convaincu.
Pour le sénateur Thani Mohamed Soilihi, « si Mayotte est aujourd’hui française, elle le doit à son septennat. Mes condoléances à sa famille et au peuple français » dit-il sur sa page Facebook. Thani Mohamed Soilihi rappelle lui aussi que c’est sous la présidence Giscard qu’a eu lieu la consultation du 22 décembre 1974 visant à déterminer si les habitants des îles de l’archipel voulaient ou non obtenir l’indépendance de leurs îles.
Ce vote a été encadré par la loi du 24 novembre 1974, elle-même résultant des accords du 15 juin 1973.
L’ancien président du conseil départemental, et conseiller départemental de Boueni, Ahmed Attoumani Douchina, parle de la « perte d’un homme » d’un grand « gabarit ». Mais il ne peut oublier que l’ancien président de la République « ne voulait pas du rattachement de Mayotte à la France".
Pour lui, Giscard, comme on l’appelait, aurait voulu « une indépendance globale de l’archipel ».Je me rappelle qu’à l’époque, l’homme n’était pas tellement favorable pour la revendication des Mahorais, qui souhaitaient déjà se séparer des Comores, qui voulaient donc avoir sa départementalisation »