Le géographe Said Said Hachim se faisait une joie de participer à la mission Mayobs4. Il a été refusé à l'embarquement. Il avait pourtant reçu l’assurance que le préfet –c’était encore Dominique Sorain – avait donné un avis favorable.
Qui a refusé l’embarquement ? Interrogée, la chef de mission scientifique Nathalie Feuillet déclare : « Nous étions tout à fait d’accord pour l’accueillir, mais cela ne dépend pas de nous, demandez à la préfecture ». Questionné à son tour, le directeur de cabinet du préfet, Etienne Guillet dit : « j’ai transmis l’avis favorable au ministère de l’écologie, qui n’a pas suivi »… Au Conseil Départemental, l’employeur de Said Hachim, le directeur de cabinet Housseini Ahamada affirme qu’il ne voyait « aucun inconvénient à ce que Said Hachim parte sur cette mission, mais à titre personnel, sur ses congés ».
Personne n’assume cette décision. Et c’est bien dommage car si Said Said Hachim n’a peut-être pas les mêmes qualifications ni la même carrière que les scientifiques embarqués, il a une connaissance précise et une passion communicative de l’histoire géologique de Mayotte. Il est surtout le seul à pouvoir expliquer aux mahorais, en langue locale, ce qui se passe au fond de l’océan à quelques encablures de l’île.
Le refus de l’embarquer est une erreur. Cette décision alimente des rancœurs, des soupçons, et des théories complotistes qui font florès sur les réseaux sociaux : « si on a refusé un mahorais, c’est parce qu’on nous cache des choses » peut-on lire sur Facebook.
Dégoûté, Said Said Hachim dit qu’il ne veut plus s’exprimer sur cette crise volcanique et sismique. Souhaitons-lui de changer d’avis, et qu’il fera partie de la prochaine exploration.
Personne n’assume cette décision. Et c’est bien dommage car si Said Said Hachim n’a peut-être pas les mêmes qualifications ni la même carrière que les scientifiques embarqués, il a une connaissance précise et une passion communicative de l’histoire géologique de Mayotte. Il est surtout le seul à pouvoir expliquer aux mahorais, en langue locale, ce qui se passe au fond de l’océan à quelques encablures de l’île.
Le refus de l’embarquer est une erreur. Cette décision alimente des rancœurs, des soupçons, et des théories complotistes qui font florès sur les réseaux sociaux : « si on a refusé un mahorais, c’est parce qu’on nous cache des choses » peut-on lire sur Facebook.
Dégoûté, Said Said Hachim dit qu’il ne veut plus s’exprimer sur cette crise volcanique et sismique. Souhaitons-lui de changer d’avis, et qu’il fera partie de la prochaine exploration.