Dengue à Mayotte : la circulation du virus se poursuit

La circulation du virus de la dengue se poursuit à Mayotte, malgré la diminution du nombre de cas observée depuis plusieurs jours.

Du 2 septembre au 15 septembre, 7 nouveaux cas de dengue ont été signalés à l’ARS Océan Indien.


Pour limiter le risque épidémique au retour de la saison des pluies, la mobilisation des acteurs et de la population est indispensable. Les gestes de prévention, menés par chacun au quotidien, contribuent activement à limiter la diffusion de la maladie.

Les autorités sanitaires rappellent les recommandations en vigueur à appliquer par tous : éliminer les récipients en eau autour de son habitation, se protéger des piqûres de moustiques et consulter son médecin en cas d’apparition de symptômes de la maladie.
 

Situation épidémiologique au 17 septembre 2019

Depuis le début de l’année 2019, 130 cas de dengue ont été signalés sur le territoire : parmi les 117 personnes ayant pu être interrogées, 101 sont des cas autochtones (on considère qu’ils ont contracté la maladie sur le territoire de Mayotte) et 16 revenaient récemment d'un séjour hors de Mayotte.
Les cas signalés sont toujours majoritairement regroupés dans des quartiers de Mamoudzou (M’Tsapere, Doujani et Cavani) et sur Petite Terre. Des cas isolés ont également été déclarés dans d’autres communes de Grande Terre.
Même si la saison sèche et les actions de lutte anti-vectorielle ont pu contribuer à limiter la progression de la maladie, l’approche de conditions climatiques plus favorables au développement des moustiques laisse craindre l’installation d’un nouvel épisode de circulation de la dengue, au retour de la saison des pluies.
L’ensemble des mesures d’information, de prévention et de sensibilisation doit donc être maintenu pour limiter au maximum une reprise épidémique.

DEPUIS LE 1er JANVIER 2019
  • 101 cas autochtones confirmés Aucun cas considéré comme grave
  • RAPPEL : les gestes à appliquer pour se protéger de la dengue

Le médecin pourra établir un diagnostic rapide et s’assurer d’une prise en charge adaptée pour limiter les formes graves.
Si le moustique pique une personne malade, il devient contaminant et peut transmettre la maladie à une personne saine. C’est pourquoi, les personnes souffrant de la dengue doivent tout particulièrement se protéger des piqûres de moustiques ARS Océan Indien
2bis, Avenue Georges Brassens
CS 61002 - 97743 Saint Denis CEDEX 9
+262 262 97 90 00