Samedi dernier deux personnes originaires de Labattoir ont été arrêtées pour avoir enlevé et séquestré un présumé délinquant. Elles ont été présentées à un juge en comparution immédiate.
Les deux accusés sont mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Dans des communes de Mayotte les habitants ont entrepris d’organiser eux-mêmes leurs sécurités. Des hommes et des femmes qui ne sont pas des spécialistes du maintien de l’ordre mais qui disent avoir ras le bol des violences et des incivilités commises par des jeunes qu’ils connaissent très bien.
À Dzaoudzi-Labattoir comme à Pamandzi des bandes s’affrontent régulièrement dans la rue. Lors de ces bagarres des voitures et les maisons sont vandalisées et des riverains attaqués. De nombreuses rencontres ont été organisées notamment entre les responsables des deux villes et les forces de l’ordre pour tenter de trouver une solution au problème. Les polices municipales se sont rapprochées et une collaboration avec les gendarmes mise en place. Toutes ces initiatives n’ont pas permis de contenir la violence.
Il y a une dizaine de jours, des habitations dans le quartier de Racines à Labattoir ont été incendiées dans une expédition punitive. Les réponses de la justice de droit commun à la question de la délinquance juvénile à Mayotte est jugée laxiste.
Devant le juge, les accusés reconnaissent avoir enlevé et séquestré le présumé délinquant. Ce dernier reste introuvable.
À Dzaoudzi-Labattoir comme à Pamandzi des bandes s’affrontent régulièrement dans la rue. Lors de ces bagarres des voitures et les maisons sont vandalisées et des riverains attaqués. De nombreuses rencontres ont été organisées notamment entre les responsables des deux villes et les forces de l’ordre pour tenter de trouver une solution au problème. Les polices municipales se sont rapprochées et une collaboration avec les gendarmes mise en place. Toutes ces initiatives n’ont pas permis de contenir la violence.
Il y a une dizaine de jours, des habitations dans le quartier de Racines à Labattoir ont été incendiées dans une expédition punitive. Les réponses de la justice de droit commun à la question de la délinquance juvénile à Mayotte est jugée laxiste.
Devant le juge, les accusés reconnaissent avoir enlevé et séquestré le présumé délinquant. Ce dernier reste introuvable.