"J'ai le pied sur le frein" dit la directrice de l'ARS-Mayotte à propos du retour prévu des enfants à l'école le lundi 11 mai. Dominique Voynet estime que les conditions ne sont pas réunies pour la sécurité des enfants et des enseingnants.
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La directrice de l'ARS dit avoir "tendance à penser que les arguments de ceux qui ne sont pas favorables à cette rentrée scolaire sont audibles". Le respect de la distance de sécurité dans des écoles surpeuplées, le manque de points d'eau et de toilettes, les conditions de prise de repas, les transports scolaires ...".
Tout cela ne plaide pas en faveur d'une telle reprise. "Il serait mieux que cette rentrée se fasse après le ramadan " plaide Dominique Voynet, "pendant cette période les enfants sont fatigués, ils dorment moins, ils auront encore plus de mal à intégrer et respecter les gestes barrières".
L'éventuel retour d'une centaine d'enseignants restés en métropole, ou repartis au début du confinement représente aussi un danger réel d'introduction massive du virus par avion, comme au début de l'épidémie.
Sur le plan purement épidémiologique, la directrice de l'ARS rappelle que Mayotte a 4 à 6 semaines de retard par rapport à la métropole dans la circulation du virus. Selon elle, il conviendrait de continuer le confinement jusqu'à fin mai. "Avec des allégements", des soupapes comme la possibilité de marcher sur les sentiers d'aller à la plage mais sans "voulés" ou de jouer au football... mais pas au rugby"
Tout cela ne plaide pas en faveur d'une telle reprise. "Il serait mieux que cette rentrée se fasse après le ramadan " plaide Dominique Voynet, "pendant cette période les enfants sont fatigués, ils dorment moins, ils auront encore plus de mal à intégrer et respecter les gestes barrières".
Un confinement un peu plus long ... mais "allégé"
L'éventuel retour d'une centaine d'enseignants restés en métropole, ou repartis au début du confinement représente aussi un danger réel d'introduction massive du virus par avion, comme au début de l'épidémie.
Sur le plan purement épidémiologique, la directrice de l'ARS rappelle que Mayotte a 4 à 6 semaines de retard par rapport à la métropole dans la circulation du virus. Selon elle, il conviendrait de continuer le confinement jusqu'à fin mai. "Avec des allégements", des soupapes comme la possibilité de marcher sur les sentiers d'aller à la plage mais sans "voulés" ou de jouer au football... mais pas au rugby"