Plusieurs semaines après leur lancement, la vie semble avoir changé radicalement à Doujani grâce aux brigades de vigilance. Hommes et femmes se relaient jour et nuit pour patrouiller dans la ville, connue auparavant pour son insécurité.
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Il est 16h30, nous somme au rond-point de Doujani 1. Cela fait une heure et demie que Anturati, Anrchadati et leurs camarades quadrillent la route nationale de M’Tsapéré. Elles sont visibles de loin avec leurs gilets orange ou T-shirts roses où le mot « Prévention » écrit en gras vous dit tout de suite la raison de leur présence sur place. Une seule chose les motive : redorer l’image de leur quartier. Leur présence est dissuasive. « Nous voulons montrer à nos enfants qu’il y a les mamans qui sont dans les routes, raconte l’une d’elle. Les enfants doivent se dire « Ma mère, elle est sur la route donc je dois respecter tout le monde et accepter tout ce qu’on nous demande. » »
Les choses commencent à évoluer. Des changements notés et appréciés par les automobilistes. « Les choses vont mieux, on peut utiliser nos téléphones, les amener où on veut, c’est très bien. Mais il faut que ça soit des personnes en règle qui soient là. » Dans les ruelles du quartier, les habitants apprécient cette nouvelle sérénité. « Il y avait des chiens qui criaient la nuit, on ne trouvait pas le sommeil. Maintenant ça va, on est tranquille. »
Mais tout cela demande une bonne organisation. « Les femmes qui sont là, on a préféré les laisser la journée, parce que la nuit c’est dangereux pour elle, explique Soihili Mogné Daho, trésorier général de Ouvouamoja Oua Doujani. Au cas où il y a des soucis quelconques, les agents nous appellent nous. Nous on vient, on regarde si ça dégénère et si c’est le cas, on appelle la police. » Car c’est au policier de remettre de l’ordre. Le rôle de l’association se limite à de la prévention. A 18h, les femmes passent la main aux hommes. La surveillance du quartier est faite 24h/24h avec des rondes dans les moindres recoins, surtout la nuit.
Les choses commencent à évoluer. Des changements notés et appréciés par les automobilistes. « Les choses vont mieux, on peut utiliser nos téléphones, les amener où on veut, c’est très bien. Mais il faut que ça soit des personnes en règle qui soient là. » Dans les ruelles du quartier, les habitants apprécient cette nouvelle sérénité. « Il y avait des chiens qui criaient la nuit, on ne trouvait pas le sommeil. Maintenant ça va, on est tranquille. »
Mais tout cela demande une bonne organisation. « Les femmes qui sont là, on a préféré les laisser la journée, parce que la nuit c’est dangereux pour elle, explique Soihili Mogné Daho, trésorier général de Ouvouamoja Oua Doujani. Au cas où il y a des soucis quelconques, les agents nous appellent nous. Nous on vient, on regarde si ça dégénère et si c’est le cas, on appelle la police. » Car c’est au policier de remettre de l’ordre. Le rôle de l’association se limite à de la prévention. A 18h, les femmes passent la main aux hommes. La surveillance du quartier est faite 24h/24h avec des rondes dans les moindres recoins, surtout la nuit.
Doujani content de ses gilets jaunes