La Place de France à Dzaoudzi déménage et réintègre son emplacement d’origine

La Place de France à Dzaoudzi
Le mat des couleurs et le monument aux morts pour la France ont quitté la route nationale. Ils ont été installés quelques dizaines de mètres plus loin au milieu du nouveau parc multifonctionnel de la commune de Dzaoudzi-Labattoir.

C’est fini les perturbations à la circulation routière durant les cérémonies civiles et militaires. La Place de France à Dzaoudzi est maintenant située entre l’ancienne résidence du Gouverneur, œuvre de Gustave Eiffel et l’ancien hôpital.

Des travaux ont duré plus de deux années, faisant face aux nombreux aléas techniques et archéologiques. Cofinancé par l’Etat, le département et la commune de Dzaoudzi-Labattoir, l’opération a coûté plus de 700.000 euros.

Cette inauguration en présence des autorités civiles et militaires a été l’occasion pour le maire Said Omar Oili de présenter et inaugurer officiellement son parc multifonctionnel édifié sur le site de Mam’ndzaoudzé. Les familles comme tout citoyen lambda pourront trouver ce havre de paix ombragé pour passer un temps agréable au Rocher de Dzaoudzi où l’on ne s’y rendra plus seulement pour traverser vers la grande terre. Un hectare d’espace au milieu du Rocher de Dzaoudzi.

En plein centre, la Place de France réintègre son emplacement d’origine où les différentes cérémonies pour se dérouler en toute quiétude.

Les retards accumulés pour la livraison du site s’expliquent ; Site historique et archéologique, il fallait au préalable que les architectes des bâtiments de France et les archéologues réalisent des relevés avant travaux.

Pour Said Omar Oili, le maire de Dzaoudzi-Labattoir, l’histoire de sa commune ne commence pas avec les médias et les outils numériques, mais avec le passé, hérité et sauvegardé par le temps. Précisant que ce qui a été découvert dans le sous-sol demande davantage de réflexions. Il ajoute que les relevés réalisés sur les lieux ont permis de remonter le temps démontrant qu’une mosquée et une église ont cohabité sur place. Montrant de surcroît à la jeunesse d’aujourd’hui l’importance du vivre ensemble remontant de plusieurs générations.

« Un préfet a aidé à planter dix-sept arbres représentant chacun une commune de l’île… J’invite chacun des maires à venir identifier son arbre et s’en occuper, une façon de participer à la lutte contre le changement climatique…

Said Omar Oili