« Notre sécurité n’est pas négociable », voilà le slogan arboré ce matin par environ 400 personnes qui ont participé à une marche blanche contre la violence en petite terre.
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C’est donc un sentiment de ras le bol qui anime les habitants de Petite-Terre et au-delà puisque dans le cortège de cette marche blanche, il y a également des gens venus de la Grande-Terre.
Notamment des membres du collectif venu exprimer clairement leur détermination à ce que la peur change de camp. Balahache Ousséni explique que désormais ils ne laisseront pas un m² de répit aux délinquants.
Partis à 10h de la place de four à chaud, les manifestants ont pris la direction du Cetam, lieux identifié comme étant le refuge de ces jeunes « voyous ». Face à cette montée de l'insécurité, les habitants doivent agir mais surtout doivent faire passer un message aux autorités pour des initiatives fortes, explique un sociologue présent dans le cortège
prévention, répression et aussi accompagnement… la violence est le résultat d’une non-réponse politique. Le politique doit agir sur le social.