Seul maire réélu dès le 1er tour en mars dernier, Saïd Omar Oili restera le premier magistrat de Dzaoudzi-Labattoir. Les recours introduits par ses adversaires ont été rejetés par le tribunal administratif.
En se présentant contre le maire sortant Saïd Omar Oili, Omar Simba "Satso" et Manfou Ousseni "Index" étaient persuadés faire tomber celui qui a été le président du premier conseil général décentralisé de 2004 à 2008. Mais celui-ci a de la ressource, il n'a plus perdu une élection communale ou cantonale depuis 2001. Et c'est avec 55 % des voix qu'il a devancé de loin ses deux concurrents (22 % chacun).
Mais ceux-ci ont contesté tout d'abord l'inscription de certains électeurs.
On ne peut pas contester une inscription sur une liste électorale au tribunal administratif. On doit s'adresser au tribunal judiciaire.
Autre grief : la différence de voix constatée entre le nombre de signatures sur le registre d'émargement et le nombre de bulletins comptés. Mais cela ne représente qu'une dizaine de bulletins, alors que l'écart de voix dépasse les 1 000 voix. Autant dire, que cela ne peut remettre en question le scrutin.
Enfin, les plaignants ont mentionné des irrégularités concernant les procurations. Sauf que les PV signés par les présidents des bureaux de vote n'ont mentionné aucun incident de la sorte. Par conséquent, les juges n'ont pas pris en compte ce motif. Saïd Omar Oili reste bien l'homme fort de Labattoir.
A noter que les parties peuvent faire appel de la décision du tribunal administratif.