Echos de campagne

La candidate des Républicains et ancienne ministre  Nathalie Kosciusko Morizet a été agressée sur un marché parisien hier alors qu’elle menait campagne.
NKM est tombée et a perdu connaissance durant plusieurs minutes après une altercation avec un passant.
Nathalie Kosciusko-Morizet était en campagne sur un marché dans le 5e arrondissement de la capitale. Elle distribuait des tracts lorsqu'un homme d'une cinquantaine d'années les lui a pris pour les lui envoyer au visage.
NKM, déséquilibrée, a chuté sur le sol et s'est cogné la tête. Elle a perdu connaissance durant plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Les pompiers sont intervenus et l’ont conduite à l’hôpital. Elle souffre d’un léger traumatisme crânien. Son agresseur a réussi à s’enfuir.
NKM a reçu des messages de soutien de toutes parts, et son adversaire de la « République en Marche » a suspendu sa campagne en signe de solidarité.

Après les législatives il y aura les sénatoriales le 24 septembre. Le sénat est renouvelé par moitié, et cette année Mayotte est concernée. La République en Marche tente déjà de constituer un groupe au sénat.

 Pour composer ce nouveau groupe, le parti pourrait compter sur des socialistes, mais également sur une poignée de centristes.
 17 à 18 sénateurs du PS pourraient franchir le pas, voulant faire partie de la majorité présidentielle et pourraient être suivis par quelques centristes et même des Républicains « macronisables ». La création de ce groupe pourrait intervenir dès après les législatives . 
 
Que va-t-il se passer après les élections ? quand est-ce que les deux députés que nous allons élire dimanche vont entrer en fonction ?
 
Les deux députés devront rapidement se rendre à Paris. Le mardi 27 juin, ils éliront le nouveau président ou la nouvelle présidente de l’Assemblée Nationale. Ensuite on mettra en place les bureaux et les différentes commissions de l’Assemblée.  Le 4 juillet, le premier ministre viendra à l’Assemblée pour y prononcer son discours de politique générale qui peut être suivi d’un vote de confiance. Ce n’est pas obligatoire dans la constitution, mais c’est une manière de confirmer que le gouvernement est bien soutenu par la majorité.

A la Réunion les candidats du deuxième tour partent à la pêche aux abstentionnistes.
 
L’abstention a été particulièrement importante à la Réunion, 65%. Du coup les abstentionnistes du premier tour sont un véritable trésor. Alors la préfecture a carrément mis à disposition des équipes des candidats les listes d’émargement. Ce sont ces listes sur lesquelles les électeurs signent à côté de leur nom une fois qu’ils ont voté. Trouver les abstentionnistes est donc très simple, ce sont les cases où il n’y a pas de signature. Pendant deux jours, ces listes ont été mises à disposition dans la cour de la préfecture de la Réunion ; épluchées par les équipes des candidats qui font ensuite du porte à porte ou envoient des courriers à ceux qui n’ont pas voté.
L’initiative est légale, même si elle n’est pas très appréciée si l’on en croit le courrier des lecteurs des journaux.
 
Depuis hier tous les lycéens de terminale ont commencé à passer le bac. L’occasion d’évoquer la réforme du bac qui est une promesse électorale d’Emmanuel Macron.
 
Le Président veut simplifier le bac car selon lui "sa valeur réelle est bien inférieure à sa valeur symbolique". Sa solution : seulement quatre matières en contrôle terminal, c’est-à-dire par le biais d’un examen classique. Ces quatre matières fondamentales ne sont pas encore déterminées, pour les fixer Emmanuel Macron lancera "une large concertation, incluant l'ensemble de la communauté éducative.
 "Je suis favorable à un bac musclé [...] plus musclé qu'épais", a-t-il simplement précisé pendant la campagne ; tout en rappelant son attachement à cet examen : "le bac est la dernière institution nationale depuis la suppression du service militaire, c'est un point de repère très important".
 
Quant aux autres matières, elles seront validées en contrôle continu, à l’image du Brevet des collèges. "Nous faisons confiance au contrôle continu et au jugement des professeurs pour l'entrée dans les formations sélectives (CPGE, BTS, IUT, écoles postbac), pourquoi en seraient-ils incapables pour le baccalauréat ?" demandait Emmanuel Macron dans une interview au journal « L’Etudiant ».
 
On sait qu’Emmanuel Macron a eu son bac il n’y a pas si longtemps, en 1994, Bac S mention « très bien ». On ne sait pas en revanche combien il a eu en philo. Un journal a recensé les notes de philo de quelques célébrités.
 
Il s’agit du Huffington post. Ils n’ont pas retrouvé la note du président Macron. Mais on y apprend que François Hollande a eu 13/20 à l’épreuve de  philo. Nicolas Sarkozy a eu une note en dessous de la moyenne 9/20. Roselyne Bachelot  ancienne ministre de la santé 12/20 ; comme Vincent Peillon ancien ministre de l’éducation nationale. Martine Aubry 13/20. Nathalie Kosciusko Morizet  (la classe !) 18/20. Luc Ferry, ancien ministre de l’Education 16/20.
Arnaud Montebourg 17/20 ; la palme à Laurent Fabius (ancien ministre et président du Conseil Constitutionnel) 20/20.
 
Jean-Marie Le Pen a l'intention de participer au bureau politique du Front national la semaine prochaine ; alors qu’il a été exclu du parti de sa fille depuis deux ans.
 
Mais Jean-Marie le Pen a été rétabli dans ses droits de président du parti en vertu d’une décision de justice
« J'attends pour l'instant une convocation officielle que je n'ai pas encore reçue" dit le fondateur du Front National. Il peut participer au bureau politique "sous astreinte de 2.000 euros par infraction constatée". Ayant fait appel de cette décision, le parti d'extrême droite n'a officiellement plus organisé aucune réunion statutaire depuis mi-novembre pour éviter que Jean-Marie Le Pen tente d'y participer.