Plus que 3 semaines avant le 1er tour de la présidentielle. Un marathon pour les candidats qui jettent toutes leurs forces dans la campagne. Le dernier sondage montre une remontée spectaculaire de Jean-Luc Mélenchon.
Le candidat de la « France insoumise » - qui a tenu un grand meeting hier à Chateauroux dans le centre de la France - est à 16% il est monté de plus de 5 points, juste derrière François Fillon qui est à 17%. La remontée de Mélenchon dans les intentions de vote se fait au détriment de Benoit Hamon qui dévisse de 4,5 points, le candidat socialiste est à 8%. En tête on retrouve le duo Emmanuel Macron et Marine le Pen respectivement 26 et 25%.
Parmi les dénommés « petits candidats », Nicolas Dupont-Aignan se détache à 5%
C’est un sondage ODOXA.
Rappelons que ce n’est qu’un sondage.
Comme disait le regretté Coluche, « les sondages c’est comme les bikinis, ça donne des idées, mais ça cache l’essentiel ».
Marine le Pen était en meeting à Bordeaux hier. La candidate du Front National s’est est pris violemment aux journalistes sous les applaudissements de la foule
« Les médias se déchaînent pour tenter de nous atteindre de leurs flèches venimeuses , dit-elle. Avant de rentrer dans le vif du sujet et de présenter son programme, Marine Le Pen s'est lancée dans une longue invective contre les journalistes. « Les éditorialistes sont des militants de longue date contre nous, contre les électeurs patriotes » affirme-t-elle. « Ils ne savent faire que cela ».
Emmanuel Macron et François Fillon, ont également eu droit à ses attaques. « Ils sont tous les deux du système » dit la présidente du FN.
François Fillon demande à son électorat de se « révolter » et « d’exprimer sa colère ».
François Fillon était en Corse ce week-end pendant cette dernière ligne droite avec deux messages: « les sondages ne veulent rien dire » et « la candidature d’Emmanuel Macron est une supercherie »
« Il vous reste 22 jours pour infliger un démenti sévère à tous ces commentateurs politiques qui se succèdent sur les antennes de télévision pour dire, avec la suffisance qui les caractérise, que les sondages ont décidé ».
« Ce que je vous demande aujourd’hui, c’est de vous révolter, c’est de vous lever, c’est d’exprimer votre colère, c’est d’aller le jour du vote dans les bureaux de vote déposer un bulletin dans l’urne qui soit un bulletin de résistance, qui soit un bulletin de combat ».
Retour sur le passage de Benoit Hamon ce week-end à la Réunion, c’était samedi.
Le candidat socialiste n’a pas pu venir à Mayotte faute de temps. A la Réunion ce fut une visite express, il n’a même pas passé la nuit sur place.
Arrivé le matin, Benoit Hamon est reparti le soir même. Deux nuits d’avion d’affilée.
Le point d'orgue de cette visite express :, un meeting à Saint-Joseph dans le sud de l’Ile, commune dirigée par le député socialiste Patrick Lebreton. Ce meeting a réuni dans une atmosphère surchauffée environ 2.000 personnes, ou 3000 selon organisateurs, cinq ans jour pour jour après François Hollande dans cette ville.
La semaine dernière, Emmanuel Macron avait réuni entre 1500 et 2000 personnes à Saint-Denis, dans une salle loin d'afficher complet.
Hamon a fait mieux que Macron en terme de mobilisation du public ; en revanche dans les sondages il est loin derrière. Le sondage réalisé la semaine dernière à la Réunion donne 25 % à Macron à égalité avec Marine le Pen, et seulement 9% à Benoit Hamon.
Benoit Hamon a précisé son programme pour la Réunion
les mesures sociales d’abord, la hausse du pouvoir d'achat, le revenu universel, la revalorisation des minima sociaux. Le candidat Hamon a ensuite évoqué la transition écologique, puis repris à son compte deux sujets chers à Patrick Lebreton. A savoir la priorité à l'embauche locale, et le renforcement du rôle diplomatique de La Réunion dans la zone océan indien.
Pendant cette campagne électorale, les fausses informations, les intox, circulent beaucoup sur internet et les réseaux sociaux. Il y en a une qui nous concerne directement ici à Mayotte.
C’est un article qui tourne en boucle expliquant qu'Emmanuel Macron souhaite rétablir la charia, la polygamie et la répudiation des femmes à Mayotte ; ainsi que le délit de blasphème.
C’est le site de la chaine LCI qui a relevé cette intox et trouvé son origine dans les publications des sites d’extrème -droite
Le site de LCI a relevé ce qu’a dit exactement Emmanuel Macron dans son discours à Labattoir : "C'est notre honneur en 2005 d'avoir obtenu l'abrogation de la polygamie et de la répudiation unilatérale. Mais il y a encore beaucoup de violences faites aux femmes." Preuve, s'il en est, que ne figure pas dans ses plans pour Mayotte l'idée de remettre ces deux pratiques au goût du jour.
Emmanuel Macron étend son réseau à l’Afrique. Le mouvement « En Marche ! » commence à faire des petits sur le continent.
Cela a commencé en septembre 2016 au Maroc, où un communicant Hamza Hraoui, séduit par le style Macron, a décidé de lancer une sorte de filiale de « En Marche ! » dans le but avoué de renouveler la vie politique marocaine. Il est suivi par des intellectuels et revendique maintenant 2 000 sympathisants et déjà plusieurs antennes dans le pays. Des contacts ont été pris en Tunisie et en Algérie. Au Sénégal et en Côte d’Ivoire, « En Marche ! » commence à se structurer également.
Pour ceux qui sont de nationalité française cela constitue un vivier électoral pour les circonscriptions des français de l’étranger aux législatives.
Parmi les dénommés « petits candidats », Nicolas Dupont-Aignan se détache à 5%
C’est un sondage ODOXA.
Rappelons que ce n’est qu’un sondage.
Comme disait le regretté Coluche, « les sondages c’est comme les bikinis, ça donne des idées, mais ça cache l’essentiel ».
Marine le Pen était en meeting à Bordeaux hier. La candidate du Front National s’est est pris violemment aux journalistes sous les applaudissements de la foule
« Les médias se déchaînent pour tenter de nous atteindre de leurs flèches venimeuses , dit-elle. Avant de rentrer dans le vif du sujet et de présenter son programme, Marine Le Pen s'est lancée dans une longue invective contre les journalistes. « Les éditorialistes sont des militants de longue date contre nous, contre les électeurs patriotes » affirme-t-elle. « Ils ne savent faire que cela ».
Emmanuel Macron et François Fillon, ont également eu droit à ses attaques. « Ils sont tous les deux du système » dit la présidente du FN.
François Fillon demande à son électorat de se « révolter » et « d’exprimer sa colère ».
François Fillon était en Corse ce week-end pendant cette dernière ligne droite avec deux messages: « les sondages ne veulent rien dire » et « la candidature d’Emmanuel Macron est une supercherie »
« Il vous reste 22 jours pour infliger un démenti sévère à tous ces commentateurs politiques qui se succèdent sur les antennes de télévision pour dire, avec la suffisance qui les caractérise, que les sondages ont décidé ».
« Ce que je vous demande aujourd’hui, c’est de vous révolter, c’est de vous lever, c’est d’exprimer votre colère, c’est d’aller le jour du vote dans les bureaux de vote déposer un bulletin dans l’urne qui soit un bulletin de résistance, qui soit un bulletin de combat ».
Retour sur le passage de Benoit Hamon ce week-end à la Réunion, c’était samedi.
Le candidat socialiste n’a pas pu venir à Mayotte faute de temps. A la Réunion ce fut une visite express, il n’a même pas passé la nuit sur place.
Arrivé le matin, Benoit Hamon est reparti le soir même. Deux nuits d’avion d’affilée.
Le point d'orgue de cette visite express :, un meeting à Saint-Joseph dans le sud de l’Ile, commune dirigée par le député socialiste Patrick Lebreton. Ce meeting a réuni dans une atmosphère surchauffée environ 2.000 personnes, ou 3000 selon organisateurs, cinq ans jour pour jour après François Hollande dans cette ville.
La semaine dernière, Emmanuel Macron avait réuni entre 1500 et 2000 personnes à Saint-Denis, dans une salle loin d'afficher complet.
Hamon a fait mieux que Macron en terme de mobilisation du public ; en revanche dans les sondages il est loin derrière. Le sondage réalisé la semaine dernière à la Réunion donne 25 % à Macron à égalité avec Marine le Pen, et seulement 9% à Benoit Hamon.
Benoit Hamon a précisé son programme pour la Réunion
les mesures sociales d’abord, la hausse du pouvoir d'achat, le revenu universel, la revalorisation des minima sociaux. Le candidat Hamon a ensuite évoqué la transition écologique, puis repris à son compte deux sujets chers à Patrick Lebreton. A savoir la priorité à l'embauche locale, et le renforcement du rôle diplomatique de La Réunion dans la zone océan indien.
Pendant cette campagne électorale, les fausses informations, les intox, circulent beaucoup sur internet et les réseaux sociaux. Il y en a une qui nous concerne directement ici à Mayotte.
C’est un article qui tourne en boucle expliquant qu'Emmanuel Macron souhaite rétablir la charia, la polygamie et la répudiation des femmes à Mayotte ; ainsi que le délit de blasphème.
C’est le site de la chaine LCI qui a relevé cette intox et trouvé son origine dans les publications des sites d’extrème -droite
Le site de LCI a relevé ce qu’a dit exactement Emmanuel Macron dans son discours à Labattoir : "C'est notre honneur en 2005 d'avoir obtenu l'abrogation de la polygamie et de la répudiation unilatérale. Mais il y a encore beaucoup de violences faites aux femmes." Preuve, s'il en est, que ne figure pas dans ses plans pour Mayotte l'idée de remettre ces deux pratiques au goût du jour.
Emmanuel Macron étend son réseau à l’Afrique. Le mouvement « En Marche ! » commence à faire des petits sur le continent.
Cela a commencé en septembre 2016 au Maroc, où un communicant Hamza Hraoui, séduit par le style Macron, a décidé de lancer une sorte de filiale de « En Marche ! » dans le but avoué de renouveler la vie politique marocaine. Il est suivi par des intellectuels et revendique maintenant 2 000 sympathisants et déjà plusieurs antennes dans le pays. Des contacts ont été pris en Tunisie et en Algérie. Au Sénégal et en Côte d’Ivoire, « En Marche ! » commence à se structurer également.
Pour ceux qui sont de nationalité française cela constitue un vivier électoral pour les circonscriptions des français de l’étranger aux législatives.