Ce que ces femmes détruisent surtout, c’est l’eau.
Il faudra non seulement leur expliquer mais avant cela, nous interroger nous-mêmes. Pourquoi elles font cela et peut-être aussi le cas échéant, mettre à leur disposition une solution intermédiaire, en attendant de mettre en place une solution définitive et durable. Cela pourrait s’agir par exemple, de bornes fontaines, comme jadis, dans certaines communes de l’île. Avec cette fois ci, un système d’évacuation des eaux usées, des puisards, pour éviter de polluer la nappe phréatique en attendant l’installation dans les quartiers où le besoin se fait sentir, des lavoirs, aménagés spécialement pour la lessive.
Sans cela, elles comparaîtront autant de fois devant le juge, mais elles continueront toujours leurs pratiques, par nécessité.
Par ailleurs, on aura beau leur expliquer la dangerosité des produits qu’elles utilisent et les risques sanitaires que cela implique… N’ayant pas le choix, elles continueront aussi longtemps qu’elles en auront la force.
D’ailleurs un avocat très habile, réussira toujours à démontrer qu’elles n’ont pas le choix.Malgré les risques sanitaires, environnementaux, et désormais, juridiques auxquels ces femmes vont s’exposer.
Souvenez-vous des « bangas » détruits sur décision de justice car construits illégalement sur des terrains privés.
De manière générale, l'eau est une ressource indispensable à l'Homme, partout et n’importe où !
C’est que cette denrée de haute importance est inégalement répartie, démontrera l’avocat Lambda !
Denrée de 1ère importance pas seulement dans le département de Mayotte mais même sur la Terre entière du fait du climat et du relief.
La quantité d’eau disponible est aussi liée à l’importance de la population. Et chacun y a droit !
On retiendra finalement l’idée selon laquelle il faut construire des lavoirs pour empêcher les ménages de faire leurs linges dans les rivières.
Edito: Interdiction de laver du linge dans les rivières