Une manifestation très vite stoppée par les gendarmes et qui intervient après l’annonce des résultats du premier tour, des résultats sans nombre de votants ni taux de participation et qui indiquent de façon laconique qu’Azali Assoumani était sorti victorieux.
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Le climat politique s’est complètement dégradé.
Le processus enclenché par le président Azali, a atteint son point de non-retour.
Rien, désormais, ne saura empêcher Azali Assoumani d’aller jusqu’au bout de son plan.
Chacun se souvient de l’habile manœuvre qu’il a utilisé au départ pour fédérer tout-le-monde autour de son projet.
Azali l’a compris voici quelques mois, et c’est ce qu’il fit. Mayotte et tout le monde se met autour de la question.
D’abord le bras de fer avec la France qui cherche à usurper une partie du territoire comorien, Mayotte, et crier sur tous les toits, le droit international bafoué par ce pays des droits de l’homme, la France.
Alors tous les comoriens s’unissent pour encourager le pouvoir à se lancer dans la bataille contre l’occupant à Mayotte.
On en profite aussi pour introduire des assises très orientées, avant de faire la conclusion connue d’avance, sur une modification de la constitution pour permettre au chef de l’Etat d’allonger la durée de son règne.
S’ensuit alors un discours à la nation pour faire passer la pilule amère et annoncer l’organisation d’un référendum.
En tous les cas, toutes les démarches effectuées jusqu’ici par l’administration d’Azali, réunissent tous les ingrédients nécessaires qui caractérisent ce genre de coup de force.
Il a quand même pris le soin de neutraliser tous les adversaires sérieux, et s’offre ainsi un boulevard sans obstacle vers sa victoire.
Pour autant, les arrestations se multiplient toujours et face à cela, une répression pure et dure sévit à Moroni.
C’est vraiment la dérive dictatoriale qui vient de s’opérer il y’en aura sans doute pour longtemps.
Le processus enclenché par le président Azali, a atteint son point de non-retour.
Rien, désormais, ne saura empêcher Azali Assoumani d’aller jusqu’au bout de son plan.
Chacun se souvient de l’habile manœuvre qu’il a utilisé au départ pour fédérer tout-le-monde autour de son projet.
Celle-ci fédère tout-le-monde autour de celle ou celui qui la soulève en premier.Le produit anesthésiant qui marche très fort là-bas, c’est ce qu’ils appellent tous « la question de Mayotte ».
Azali l’a compris voici quelques mois, et c’est ce qu’il fit. Mayotte et tout le monde se met autour de la question.
D’abord le bras de fer avec la France qui cherche à usurper une partie du territoire comorien, Mayotte, et crier sur tous les toits, le droit international bafoué par ce pays des droits de l’homme, la France.
Alors tous les comoriens s’unissent pour encourager le pouvoir à se lancer dans la bataille contre l’occupant à Mayotte.
On en profite aussi pour introduire des assises très orientées, avant de faire la conclusion connue d’avance, sur une modification de la constitution pour permettre au chef de l’Etat d’allonger la durée de son règne.
S’ensuit alors un discours à la nation pour faire passer la pilule amère et annoncer l’organisation d’un référendum.
Voilà où nous en sommes et un tel procédé a un nom, cela s’appelle un coup d’Etat constitutionnel.Et dans le même temps, on fait taire par tous les moyens, quiconque tente de s’y opposer.
En tous les cas, toutes les démarches effectuées jusqu’ici par l’administration d’Azali, réunissent tous les ingrédients nécessaires qui caractérisent ce genre de coup de force.
Le premier tour de l'élection présidentielle aux Comores vient d’avoir lieu avec celle des gouverneurs des îles de l'archipel.Comme tout dirigeant africain qui se respecte, Azali Assoumani, putschiste à l’origine, dans son premier mandat, n’a pas dérogé à cette règle.
Il a quand même pris le soin de neutraliser tous les adversaires sérieux, et s’offre ainsi un boulevard sans obstacle vers sa victoire.
Pour autant, les arrestations se multiplient toujours et face à cela, une répression pure et dure sévit à Moroni.
Et sur la liste, il faut ajouter que 2 animateurs radio dont le célèbre Abdallah Agwa, incarcéré et accusé d’incitation à la rébellion.Journalistes et membres de la société civile ont fait part de leur inquiétude face à la recrudescence du nombre d’arrestations.
C’est vraiment la dérive dictatoriale qui vient de s’opérer il y’en aura sans doute pour longtemps.