[L'EDITO] La veille de la journée internationale de la femme

Si l’égalité n’est pas encore au top, elle est en progrès.


En tous les cas, une fois lancée, elle est condamnée à se concrétiser.
Nous sommes aujourd’hui le jeudi 07 mars, la veille du 08, date retenue par toutes les nations du monde, pour célébrer la femme et de rappeler aussi qu’elle a des droits.
Officialisée en 1977, voici 42 ans, la Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.

Traditionnellement les groupes de femmes  et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
A Mayotte on ne sait pas encore ce qui est prévue par la délégation des droits des femmes, on le saura demain sans doute mais ce qui est certain, c’est que peu à peu chez nous, la femme rattrape son retard.

Certes, il reste beaucoup à faire, mais au vu de ce que nous savons et de ce qui est appliqué ici et conforme à la loi, la femme mahoraise n’a pas à rougir et n’est pas la lanterne rouge si on la compare avec d’autres.

La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité.

Oui, car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer. Tout simplement.
Partout dans le monde, on se bat pour l’émancipation de la femme.
A Mayotte, on ne risque pas de perdre le pari, si l’on s’engage à démontrer que plus du tiers des véhicules légers que nous croisons sur les routes de Mamoudzou, sont conduits par des femmes. Chose inimaginable voici quelques années. Il y’en a même qui sont commandantes des barges.
Elles sont mécaniciennes, militaires au GSMA, et sportives par-dessus tout.

La politique leur réussit mieux si elles s’y mettent et  dans le métier de journaliste, elle arrive facilement à talonner et à surclasser les hommes.

Et si le « Salouva » lui va si bien, le tournevis et la clé à molette ne lui faussent pas compagnie non plus.