Samedi 2 décembre à 13 H et dimanche 3 décembre 2017 sur Mayotte 1ère Radio,
Emmanuel TUSEVO DIASAMVU s' entretient avec les artistes peintres du projet WOYA SHI HAVI :
D' OU VIENS - TU ? Un projet culturel des murs peints aux 4 points cardinaux de Mayotte.
Emmanuel TUSEVO DIASAMVU s' entretient avec les artistes peintres du projet WOYA SHI HAVI :
D' OU VIENS - TU ? Un projet culturel des murs peints aux 4 points cardinaux de Mayotte.
eCes artistes peintres sont :
Jean Marc Lacaze,
Emmanuel Colinet Mégot
Papajan .
EXTRAITS DU DOSSIER DU PROJET STREET ART 2017
Regards/Mains et Murs Croisés Réunion/Mayotte
« Les lignes, les formes et les couleurs, base de travail de tout artiste plasticien,forment un langage imaginaire abstrait et universel. Certains Streets artistes notamment déclinent des vocabulaires et grammaires visuelles dans l’espace urbain chargé d’histoires, alliant les fonctions décoratives aux messages citoyens militants et récits des rapports humains.
Le propre du street art, en plus de s’adresser à tous en habitant l’espace public pour le sublimer, le questionner ou le « faire parler », est aussi de traverser les frontières, rencontrer l’ailleurs et se rependre sur les parois du monde.
Le travail des artistes retenus pour notre projet se construit d’échanges, à la rencontre de nouveaux décors, cultures et territoires, à la recherche de peuples et d’histoires nourrissant leur champ réflexif et lexical.
Unir par la force des signes, des signaux, de la parole partagée et imagée.
Dans la continuité du travail mené par Jean Marc Lacaze lors d’une série de séjours et d’interventions à Mayotte
1 - ciblant spécifiquement le motif et la charge historique, identitaire et culturelle qu’il contient ; dans la continuité également de sa rencontre et de ses échanges avec l’artiste street art Mégot
2 - spécialiste des traces et empreintes « ancestrales » à l’origine du monde et à géométries variables , et des échanges menés enfin avec l’artiste Papajan , street artiste militant résident de Mayotte ;
Le présent projet propose une production à 6 mains d’une fresque métissée, déclinée sur 4 murs aux 4 « points cardinaux » de l’île. »
Leïla Quillacq, Chargée de projet pour Cheminement(s).
POURQUOI MAYOTTE ?
« A première vu le «street art» est peu développé à Mayotte et les techniques en matière de lettrage, de dessin, ou la créativité en matière de concept semble pauvre relativement à l’urbanisation du territoire, et en comparaison avec l’explosion de cette pratique dans le département voisin de La Réunion.
Cependant, l’île est discrètement constellée de messages en tous genres: cris d’amour, de haine, appel à l’union, à la solidarité, parfois à la haine raciale...
Pour l’observateur avisé, ces messages forment ensemble un autoportrait fidèle de la société et de la jeunesse Mahoraise » ( Citation anonyme, page de présentation facebook « Streets art Mayotte »)
Cette jeunesse Mahoraise est en plein boum démographique (Mayotte arrive au premier rang du nombre d’établissements scolaires et d’élèves par établissement des départements français).
C’est bien cette énergie et ces formes de revendications sauvages cristallisées par cette jeunesse, en désuétude transculturelle, qui intéresse nos artistes.
Comment élaborer un travail territorial (relation France/Comores/Mayotte/ Réunion) et identitaire dans l’ouverture à l’autre et sa compréhension.
Il y a là une vraie place de fond et de forme à saisir sur des murs vides, muets, des supports ou mobiliers urbains à travestir et autres points de reconnaissance géographiques...
Dans le cadre du projet "Woya Shi Havi" soutenu par la DAC Mayotte - DAC Réunion et Région Réunion, dans le cadre du dispositif national "StreetArt 2017", trouvez le planning prévisionnel de l'action ci-après :
Le mur de Dembeni se termine aujourd'hui le 29 novembre 2017
Les 30 novembre, 1er et 2 décembre : Fresque sur le mur de la bibliothèque de Chiconi.
4, 5 et 6 Décembre : Fresque sur le mur de Bandraboua (en cours de repérage).
7, 8 et 9 Décembre : Fresque sur le mur de Chirongui (stade et mairie).
11 décembre matin : tour des 4 murs finalisés.
Nous convions l'ensemble des partenaires et collaborateurs du projet à découvrir l'ensemble des 4 fresques sur les 4 communes bénéficiaires.
Woya Shi Havi – Projet Street Art 2017 volet 1
Par les artistes Jean Marc Lacaze, Mégot, et Papajan
Porté par l'Association Cheminement(s) Réunion en partenariat avec la Maison des Arts de Dembeni / SIAC de Mayotte
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, et la participation de la Région Réunion.
Remerciements à la Ville de Bandraboua, la Ville de Chiconi, la Ville de Chirongui, et la Ville de Dembeni »
Woya Shi Havi – Projet Street Art 2017 volet 2
Le dossier de présentation du projet du 5ème mur prévu courant 2018 à la Réunion est en cours de construction, donc simplement prévisionnel pour l'instant).
Leïla Quillacq.
Pour Cheminement(s), Chargée de Projets Artistiques,Action Culturelle, Auteure indépendante
BABA MBAYE, ENSEIGNANT EN ARTS PLASTIQUES A SENSIBILISE ET IMPLIQUE SES COLLEGIENS DE DEMBENI A CE PROJET ...
POUR RÉÉCOUTER LES ÉMISSIONS " LES ENTRETIENS DE MANU "
CLIQUEZ POUR LES PODCASTS :
https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/emissions-radio/entretiens-manu
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU
Jean Marc Lacaze,
Emmanuel Colinet Mégot
Papajan .
EXTRAITS DU DOSSIER DU PROJET STREET ART 2017
Regards/Mains et Murs Croisés Réunion/Mayotte
« Les lignes, les formes et les couleurs, base de travail de tout artiste plasticien,forment un langage imaginaire abstrait et universel. Certains Streets artistes notamment déclinent des vocabulaires et grammaires visuelles dans l’espace urbain chargé d’histoires, alliant les fonctions décoratives aux messages citoyens militants et récits des rapports humains.
Le propre du street art, en plus de s’adresser à tous en habitant l’espace public pour le sublimer, le questionner ou le « faire parler », est aussi de traverser les frontières, rencontrer l’ailleurs et se rependre sur les parois du monde.
Le travail des artistes retenus pour notre projet se construit d’échanges, à la rencontre de nouveaux décors, cultures et territoires, à la recherche de peuples et d’histoires nourrissant leur champ réflexif et lexical.
Unir par la force des signes, des signaux, de la parole partagée et imagée.
Dans la continuité du travail mené par Jean Marc Lacaze lors d’une série de séjours et d’interventions à Mayotte
1 - ciblant spécifiquement le motif et la charge historique, identitaire et culturelle qu’il contient ; dans la continuité également de sa rencontre et de ses échanges avec l’artiste street art Mégot
2 - spécialiste des traces et empreintes « ancestrales » à l’origine du monde et à géométries variables , et des échanges menés enfin avec l’artiste Papajan , street artiste militant résident de Mayotte ;
Le présent projet propose une production à 6 mains d’une fresque métissée, déclinée sur 4 murs aux 4 « points cardinaux » de l’île. »
Leïla Quillacq, Chargée de projet pour Cheminement(s).
POURQUOI MAYOTTE ?
« A première vu le «street art» est peu développé à Mayotte et les techniques en matière de lettrage, de dessin, ou la créativité en matière de concept semble pauvre relativement à l’urbanisation du territoire, et en comparaison avec l’explosion de cette pratique dans le département voisin de La Réunion.
Cependant, l’île est discrètement constellée de messages en tous genres: cris d’amour, de haine, appel à l’union, à la solidarité, parfois à la haine raciale...
Pour l’observateur avisé, ces messages forment ensemble un autoportrait fidèle de la société et de la jeunesse Mahoraise » ( Citation anonyme, page de présentation facebook « Streets art Mayotte »)
Cette jeunesse Mahoraise est en plein boum démographique (Mayotte arrive au premier rang du nombre d’établissements scolaires et d’élèves par établissement des départements français).
C’est bien cette énergie et ces formes de revendications sauvages cristallisées par cette jeunesse, en désuétude transculturelle, qui intéresse nos artistes.
Comment élaborer un travail territorial (relation France/Comores/Mayotte/ Réunion) et identitaire dans l’ouverture à l’autre et sa compréhension.
Il y a là une vraie place de fond et de forme à saisir sur des murs vides, muets, des supports ou mobiliers urbains à travestir et autres points de reconnaissance géographiques...
Dans le cadre du projet "Woya Shi Havi" soutenu par la DAC Mayotte - DAC Réunion et Région Réunion, dans le cadre du dispositif national "StreetArt 2017", trouvez le planning prévisionnel de l'action ci-après :
Le mur de Dembeni se termine aujourd'hui le 29 novembre 2017
Les 30 novembre, 1er et 2 décembre : Fresque sur le mur de la bibliothèque de Chiconi.
4, 5 et 6 Décembre : Fresque sur le mur de Bandraboua (en cours de repérage).
7, 8 et 9 Décembre : Fresque sur le mur de Chirongui (stade et mairie).
11 décembre matin : tour des 4 murs finalisés.
Nous convions l'ensemble des partenaires et collaborateurs du projet à découvrir l'ensemble des 4 fresques sur les 4 communes bénéficiaires.
Woya Shi Havi – Projet Street Art 2017 volet 1
Par les artistes Jean Marc Lacaze, Mégot, et Papajan
Porté par l'Association Cheminement(s) Réunion en partenariat avec la Maison des Arts de Dembeni / SIAC de Mayotte
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, et la participation de la Région Réunion.
Remerciements à la Ville de Bandraboua, la Ville de Chiconi, la Ville de Chirongui, et la Ville de Dembeni »
Woya Shi Havi – Projet Street Art 2017 volet 2
Le dossier de présentation du projet du 5ème mur prévu courant 2018 à la Réunion est en cours de construction, donc simplement prévisionnel pour l'instant).
Leïla Quillacq.
Pour Cheminement(s), Chargée de Projets Artistiques,Action Culturelle, Auteure indépendante
BABA MBAYE, ENSEIGNANT EN ARTS PLASTIQUES A SENSIBILISE ET IMPLIQUE SES COLLEGIENS DE DEMBENI A CE PROJET ...
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EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU