C’est le courrier qui était sans doute le plus attendu par le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, réélu il y a une dizaine de jours après une élection contestée par l’opposition.
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C’est désormais chose faite. Le président de la République française, Emmanuel Macron a adressé une missive à son (désormais) homologue comorien. Elle date du 12 avril 2019. Alors qu’il est d’usage d’adresser des félicitations en pareille occasion, le locataire de l’Elysée s’est contenté de lui « présenter ses vœux de réussite dans la mission importante qui est la vôtre ».
Emmanuel Macron ne s’est pas contenté de souhaiter bonne chance au locataire de Beit-Salam. Il a aussi été question de l’épineuse question de Mayotte, objet du contentieux franco-comorien depuis l’indépendance de l’archipel en 1975.
A ce sujet, Emmanuel Macron a dit
Emmanuel Macron n’a pas manqué, dans le courrier qu’il a adressé à son homologue, «de relever sa disponibilité (celle d’Azali Assoumani) à dialoguer avec tous les acteurs de la classe politique comorienne et sa volonté d’œuvrer à restaurer la confiance, la paix et la sécurité ». Il est vrai que la situation politique aux Comores est tendue avec des arrestations, des inculpations et autres emprisonnements des membres de l’opposition.
Dans le journal télévisé du soir de Mayotte la 1ere du 15 avril, le ministre de l’intérieur français , Christophe Castaner en visite à Mayotte, a au détour d’une phrase, laissé entendre que les négociations au sujet du contentieux de Mayotte, allaient suivre leur cours avec le président « élu ». Il n’en fallait pas plus pour que le journal de l’Etat Al-watwan, très ouvertement pro-régime, en fasse sa Une du lendemain.
Celui-ci, visiblement en mal de reconnaissance après une élection contestée par l’opposition et dont l’Union africaine ne pouvait affirmer en toute objectivité la transparence des scrutins du 24 mars dernier, a pris le soin, dès la proclamation des résultats de la présidentielle, de publier sur les réseaux sociaux les félicitations qui lui ont été adressées, qu’elles viennent de la Fédération de Russie, de l’Arabie Saoudite, de la Serbie ou encore de la Mauritanie.
Emmanuel Macron ne s’est pas contenté de souhaiter bonne chance au locataire de Beit-Salam. Il a aussi été question de l’épineuse question de Mayotte, objet du contentieux franco-comorien depuis l’indépendance de l’archipel en 1975.
A ce sujet, Emmanuel Macron a dit
comprendre ici, empêcher les comoriens d’embarquer en kwasa au départ d’Anjouan pour Mayotte. Et a fait part du souhait qui est le sien « que nos engagements se formalisent par la signature prochaine du document cadre de partenariat entre nos deux pays conformément à la déclaration du 06 novembre 2018 ».compter sur son engagement personnel pour progresser de manière décisive dans la lutte contre les trafics d’êtres humains et la sauvegarde des vies en mer ,
Emmanuel Macron n’a pas manqué, dans le courrier qu’il a adressé à son homologue, «de relever sa disponibilité (celle d’Azali Assoumani) à dialoguer avec tous les acteurs de la classe politique comorienne et sa volonté d’œuvrer à restaurer la confiance, la paix et la sécurité ». Il est vrai que la situation politique aux Comores est tendue avec des arrestations, des inculpations et autres emprisonnements des membres de l’opposition.
L’Union des Comores, nous le disions plus haut, semblait attendre avec impatience la reconnaissance française de l’élection du président Azali.
Dans le journal télévisé du soir de Mayotte la 1ere du 15 avril, le ministre de l’intérieur français , Christophe Castaner en visite à Mayotte, a au détour d’une phrase, laissé entendre que les négociations au sujet du contentieux de Mayotte, allaient suivre leur cours avec le président « élu ». Il n’en fallait pas plus pour que le journal de l’Etat Al-watwan, très ouvertement pro-régime, en fasse sa Une du lendemain.
Celui-ci, visiblement en mal de reconnaissance après une élection contestée par l’opposition et dont l’Union africaine ne pouvait affirmer en toute objectivité la transparence des scrutins du 24 mars dernier, a pris le soin, dès la proclamation des résultats de la présidentielle, de publier sur les réseaux sociaux les félicitations qui lui ont été adressées, qu’elles viennent de la Fédération de Russie, de l’Arabie Saoudite, de la Serbie ou encore de la Mauritanie.