Après 30 jours de jeûne, ce lundi 25 mai marque la fin du mois de ramadan pour les Mahorais de confession musulmane. Une fête particulière sans visite aux proches, et surtout sans la ferveur des prières collectives dans les différentes mosquées de l’île.
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Toutefois, dans cette ambiance qui ne prête pas vraiment à la fête, les enfants eux y trouvent leur compte. Certains d’ailleurs se sont essayé à faire le ramadan, et pris dans le jeu, ils ont fait tout le mois ou presque. Comme les grands ! Et dans l’ensemble selon leur témoignages recueillis ici et là, tout s’est bien passé « surtout qu’il n’y avait pas école ».
Un mois sacré pour les uns, une grande fête pour les autres. Mais avec le confinement, pas de visites à domicile ni aux morts comme à l’accoutumée. Une grande différence qui rend l’Aïd El-Fitr de cette année singulière. L’aïd el-fitr, synonyme de fête pour les enfants ; c’est sans doute pour certains d’entre eux, le jour le plus attendu de l’année. Dans les familles, on s’est préparé car qu’importe les conditions, les enfants vont être gâtés.
La Ide et les enfants
Au menu, les plats traditionnels ont la côte
Et malgré les mesures de restrictions, les mahorais comptent bien s'adapter et profiter de l'instant. L’aïd, une fête familiale. Et en ce jour-J, sur les tables des mets de toutes sortes. Les gâteaux bien sûr. Entre les gâteaux traditionnels comme le gâteau de riz caramélisé (djoungou) et les autres, plus à l’occidental (gâteau au chocolat) ; il y en aura pour toutes les papilles. Et pour le déjeuner, on mise sur les valeurs sûres, avec le fameux « féliki mhogo », le plat de à base de feuilles de maniocs au coco accompagné de riz blanc et d’une viande à côté. De quoi se régaler et régaler les enfants, qui pour certains vont reprendre le chemin de l’école dès ce mardi.La fête de la Ide en famille