L’éducation nationale sera fortement touchée par une grève reconductible le 12 septembre prochain.
La majorité des syndicats (CGT Educ, SNUIPP FSU, SEAM…) a appelé à manifester. Ce sera la première grève de l’année scolaire 2017/2018 et elle interviendra quelques jours après la visite de la ministre de l’outremer qui n’aurait pas répondu aux attentes des syndicats de l’enseignement du 1er et second degré de Mayotte.
Les syndicats dénoncent une dégradation du dialogue social avec le vice rectorat et parlent même de mépris affiché à l’égard des organisations syndicales. Ils citent comme exemple l’absence de réponses à leurs courriers, le non respect des décisions prises en commissions paritaires ou lors de groupes de travail, l’absence de procès-verbaux. Ils dénoncent, enfin, des modifications de calendrier sans préavis et même des pressions sur les syndicats.
Ils affirment aussi avoir constaté une dégradation des conditions de travail des personnels et celles d’accueil des élèves dans les établissements. Tout cela serait la conséquence d’un manque de moyens accordés à ce service public.
La CGT’Educ préconise un choc d’investissement public dans l’éducation et revendique la construction de 500 salles de classes dans le 1er degré, 10 collèges et 4 lycées avec des internats. Il exige aussi le classement en REP+ (Réseau d’éducation prioritaire plus) de toute l’île de Mayotte (1er et 2nd degré, lycées compris). La CGT éducation demande le recrutement immédiat de 300 agents de vie-scolaire, la création de 300 postes de personnels techniques et administratifs, ainsi qu’un plan de formation ambitieux permettant aux nombreux contractuels d’accéder à la titularisation.
Le SNUIPP FSU réclame pour sa part le versement de l'ITR, indemnités de départ à la retraite, aux enseignants du premier degré qui sont partis à la retraite, la transformation du vice rectorat en un rectorat de plein exercice et un plan d'urgence de construction, de rénovation et d'équipement des écoles. Pour ce qui est des salaires, le SNUIPP FSU ne démord pas sur l'augmentation du taux d’indexation des salaires et la reprise en compte de l’ancienneté générale de service.
Les syndicats dénoncent une dégradation du dialogue social avec le vice rectorat et parlent même de mépris affiché à l’égard des organisations syndicales. Ils citent comme exemple l’absence de réponses à leurs courriers, le non respect des décisions prises en commissions paritaires ou lors de groupes de travail, l’absence de procès-verbaux. Ils dénoncent, enfin, des modifications de calendrier sans préavis et même des pressions sur les syndicats.
Ils affirment aussi avoir constaté une dégradation des conditions de travail des personnels et celles d’accueil des élèves dans les établissements. Tout cela serait la conséquence d’un manque de moyens accordés à ce service public.
La CGT’Educ préconise un choc d’investissement public dans l’éducation et revendique la construction de 500 salles de classes dans le 1er degré, 10 collèges et 4 lycées avec des internats. Il exige aussi le classement en REP+ (Réseau d’éducation prioritaire plus) de toute l’île de Mayotte (1er et 2nd degré, lycées compris). La CGT éducation demande le recrutement immédiat de 300 agents de vie-scolaire, la création de 300 postes de personnels techniques et administratifs, ainsi qu’un plan de formation ambitieux permettant aux nombreux contractuels d’accéder à la titularisation.
Le SNUIPP FSU réclame pour sa part le versement de l'ITR, indemnités de départ à la retraite, aux enseignants du premier degré qui sont partis à la retraite, la transformation du vice rectorat en un rectorat de plein exercice et un plan d'urgence de construction, de rénovation et d'équipement des écoles. Pour ce qui est des salaires, le SNUIPP FSU ne démord pas sur l'augmentation du taux d’indexation des salaires et la reprise en compte de l’ancienneté générale de service.