La ministre des Outres –mer, Ericka BAREIGTS, arrivée le 13 mars2017 à Mayotte a consacré la première journée de son séjour de 3 jours à « la crise inédite de pénurie d’eau due, selon elle, à une situation climatique qui n’a pas été vécue depuis 1949 à Mayotte
Ericka BAREIGTS a ainsi eu une séance de travail avec le président du syndicat des eaux, SIEAM, et les maires et élus des communes.
Elle est, ensuite, allée à la rencontre de la population de Chirongui, une des communes confrontée à la pénurie d’eau.
La ministre des Outre-mer a dévoilé, aussi bien dans son discours aux habitants de Chirongui qu’à la presse, les tenants et les aboutissants du « Plan Eau» pour Mayotte.
« C’est un plan qui contient des mesures à court, moyen et long terme qui est à la hauteur de 77 millions de financement de l’ Etat , du ministère des Outre-mer, du contrat de plan, de l’ Europe et puis de l’ emprunt que porte le SIEAM avec la Caisse des dépôts. », a –t- elle indiqué.
Elle a souligné que ces problèmes relèvent de la compétence locale notamment la compétence du SIEAM mais l’ Etat a tenu à porter main forte pour aboutir à des solutions que tout le monde souhaite pérennes face à une situation très compliquée.
Ericka BAREIGTS a ensuite détaillé les mesures de ce « Plan EAU » que le SIEAM devra mettre en œuvre à commencer par la volonté de diversifier la ressource en eau :
« Jusqu’à présent, 80% de la production de l’eau de Mayotte tombe du ciel ; quand on a des changements climatiques, il y a moins de pluies qui tombent du ciel, donc il y a moins d’eau et il ne faut pas rester inactif par rapport à ça. Donc le plan est fait pour diversifier la ressource en eau avec, par exemple, des usines de dessalement », a-t-elle expliqué.
Le second objectif du « Plan Eau » consiste à augmenter les capacités des réservoirs d’eau sur Mayotte puisqu’il y a une augmentation de la population et donc une augmentation de la consommation. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’aménagement de la troisième retenue collinaire.
« Il s’agit aussi de travailler sur une meilleure répartition de la ressource « EAU » entre le nord et le sud du territoire, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et donc il faut mieux raccorder les retenues collinaires et ces travaux de raccordement, il faut aussi les faire. »
Ericka Bareigts a évoqué aussi des solutions en étude notamment avec La Réunion pour trouver de l’ eau afin de remplir les retenues collinaires de Mayotte.
« Le ministère des Outre-mer a mis 2 millions et demie à disposition du territoire de Mayotte pour avoir des techniciens et des ingénieurs qui pourront très rapidement être opérationnels pour monter les dossiers. C’est très important aussi parce que toutes ces paperasseries sont compliquées et il ne faut pas perdre du temps », a conclu Ericka Bareigts.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU,
Elle est, ensuite, allée à la rencontre de la population de Chirongui, une des communes confrontée à la pénurie d’eau.
La ministre des Outre-mer a dévoilé, aussi bien dans son discours aux habitants de Chirongui qu’à la presse, les tenants et les aboutissants du « Plan Eau» pour Mayotte.
« C’est un plan qui contient des mesures à court, moyen et long terme qui est à la hauteur de 77 millions de financement de l’ Etat , du ministère des Outre-mer, du contrat de plan, de l’ Europe et puis de l’ emprunt que porte le SIEAM avec la Caisse des dépôts. », a –t- elle indiqué.
Elle a souligné que ces problèmes relèvent de la compétence locale notamment la compétence du SIEAM mais l’ Etat a tenu à porter main forte pour aboutir à des solutions que tout le monde souhaite pérennes face à une situation très compliquée.
Ericka BAREIGTS a ensuite détaillé les mesures de ce « Plan EAU » que le SIEAM devra mettre en œuvre à commencer par la volonté de diversifier la ressource en eau :
« Jusqu’à présent, 80% de la production de l’eau de Mayotte tombe du ciel ; quand on a des changements climatiques, il y a moins de pluies qui tombent du ciel, donc il y a moins d’eau et il ne faut pas rester inactif par rapport à ça. Donc le plan est fait pour diversifier la ressource en eau avec, par exemple, des usines de dessalement », a-t-elle expliqué.
Le second objectif du « Plan Eau » consiste à augmenter les capacités des réservoirs d’eau sur Mayotte puisqu’il y a une augmentation de la population et donc une augmentation de la consommation. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’aménagement de la troisième retenue collinaire.
« Il s’agit aussi de travailler sur une meilleure répartition de la ressource « EAU » entre le nord et le sud du territoire, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et donc il faut mieux raccorder les retenues collinaires et ces travaux de raccordement, il faut aussi les faire. »
Ericka Bareigts a évoqué aussi des solutions en étude notamment avec La Réunion pour trouver de l’ eau afin de remplir les retenues collinaires de Mayotte.
La ministre des Outre- mer a insisté sur l’ implication des élus et responsables mahorais avec le SIEAM pour éviter d’ en arriver à des situations de crise actuelle qui sont les conséquences des retards antérieurs dans la réalisation des travaux.
« Le ministère des Outre-mer a mis 2 millions et demie à disposition du territoire de Mayotte pour avoir des techniciens et des ingénieurs qui pourront très rapidement être opérationnels pour monter les dossiers. C’est très important aussi parce que toutes ces paperasseries sont compliquées et il ne faut pas perdre du temps », a conclu Ericka Bareigts.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU,