Grève contre la loi El Khomri : Mayotte a la tête ailleurs

L’appel à la mobilisation nationale contre la loi travail n’a pas été assez relayé par les sections locales à quelques exceptions près.

Ce jeudi 28 avril un mouvement national contre la loi El Khomri va encore mobiliser plusieurs syndicats de travailleurs et d’étudiants.
A Mayotte, l’appel à la grève n’a pas été relayé par l’intersyndicale à l’origine de la grève générale.
Uvoimoja-CSA (CGT) de Mayotte première a bien lancé un appel pour aujourd’hui :
« Ni amendable, ni négociable.
La Loi travail ne répond pas aux aspirations fortes de tous pour l'accès à l'emploi et sa sécurisation. Flexibilité, précarité, licenciements, augmentation du temps de travail, remise en cause des 35H par référendum dans les entreprises, dates des congés reportées au dernier moment, heures supplémentaires moins payées, missions de l'inspection et de la médecine du travail affaiblies, indemnités prud'homales abaissées... Voilà ce que le gouvernement et le MEDEF veulent nous imposer par ce projet de Loi. »
De son côté, Sud aussi a relayé l’appel national : « Tous ensembles contre gagnons contre la loi travail » avec dans le tract un renvoi au site.
Mais dans l’ensemble la mobilisation devrait-être très peu importante.
 Les raisons de la faiblesse  de mobilisation par les principales fédération est le fait que celles-ci sont en ce moment en attente de propositions du gouvernement sur l’application de droit commun du travail à Mayotte et des propositions d’adaptations, et les différentes conventions collectives.
Les partenaires sociaux locaux se pensent, semble-t-il, d’abord sur les préoccupations purement locales.   
 
 
Ce jeudi 28 avril un mouvement national contre la loi El Khomri va encore mobiliser plusieurs syndicats de travailleurs et d’étudiants.
A Mayotte, l’appel à la grève n’a pas été relayé par l’intersyndicale à l’origine de la grève générale.
Uvoimoja-CSA (CGT) de Mayotte première a bien lancé un appel pour aujourd’hui :
« Ni amendable, ni négociable.
La Loi travail ne répond pas aux aspirations fortes de tous pour l'accès à l'emploi et sa sécurisation. Flexibilité, précarité, licenciements, augmentation du temps de travail, remise en cause des 35H par référendum dans les entreprises, dates des congés reportées au dernier moment, heures supplémentaires moins payées, missions de l'inspection et de la médecine du travail affaiblies, indemnités prud'homales abaissées... Voilà ce que le gouvernement et le MEDEF veulent nous imposer par ce projet de Loi. »
De son côté, Sud aussi a relayé l’appel national : « Tous ensembles contre gagnons contre la loi travail » avec dans le tract un renvoi son site, comme d'autres organisations l'ont fait.
Mais dans l’ensemble la mobilisation devrait-être très peu importante à Mayotte.
 Les raisons de la faiblesse  de mobilisation par les principales fédération est le fait que celles-ci sont en ce moment en attente de propositions du gouvernement sur l’application de droit commun du travail à Mayotte et des propositions d’adaptations, et les différentes conventions collectives.
Les partenaires sociaux locaux se pensent, semble-t-il, d’abord sur les préoccupations purement locales.