Fatihou Ibrahim, figure de proue de la grève générale de 2018, en dresse un bilan mitigé. Il se dit prêt à reprendre le combat, malgré des déceptions.
La grève générale de 2018 à Mayotte a permis l’émergence de nouvelles figures. Dès le départ, les organisateurs ont manifesté une certaine défiance envers les élus et les partis politiques.
Les syndicats ont accompagné le mouvement sans le maîtriser. Ce sont des « collectifs » qui en ont pris la direction. Certains ont su garder leur double-casquettes de leaders syndicaux et d’organisateurs dans les collectifs ; à l’image de Salim Nahouda, secrétaire général de la CGT Ma, Ousséni Balahache de l’UD-FO ou encore Momed Maoulida du SAEM.
Mais de nouvelles têtes ont émergé. Des femmes et des hommes qui ont pris la parole en public et qui sont allés jusqu’à devenir des porte-paroles des manifestants. C’est le cas de Fatihou Ibrahim. Il a participé à pratiquement toutes les négociations, notamment avec les émissaires du gouvernement.Il se dit prêt à recommencer "la lutte pour les intérêts de Mayotte". Mais il est marqué par l'égoïsme des uns et le manque de conviction de certains.
Les syndicats ont accompagné le mouvement sans le maîtriser. Ce sont des « collectifs » qui en ont pris la direction. Certains ont su garder leur double-casquettes de leaders syndicaux et d’organisateurs dans les collectifs ; à l’image de Salim Nahouda, secrétaire général de la CGT Ma, Ousséni Balahache de l’UD-FO ou encore Momed Maoulida du SAEM.
Mais de nouvelles têtes ont émergé. Des femmes et des hommes qui ont pris la parole en public et qui sont allés jusqu’à devenir des porte-paroles des manifestants. C’est le cas de Fatihou Ibrahim. Il a participé à pratiquement toutes les négociations, notamment avec les émissaires du gouvernement.Il se dit prêt à recommencer "la lutte pour les intérêts de Mayotte". Mais il est marqué par l'égoïsme des uns et le manque de conviction de certains.