Hassani Abdallah : « Quand on parle trop, ça peut être un frein »

Hassani Abdallah, sénateur de Mayotte, était l’invité de Zakweli ce mercredi
Hassani Abdallah, sénateur de Mayotte, était l’invité de Zakweli ce mercredi

Absent des médias depuis longtemps, le sénateur Hassani Abdallah revendique son silence : « Quand on parle trop, ça peut être un frein » dit-il, « je laisse les jeunes crier ».

Le sénateur soutient l’opération Wuambushu « parce que la population en a marre », 

il fallait cette opération coup de poing pour essayer de juguler l’immigration clandestine. Tous les aspects de notre vie sont touchés par ces arrivées massives

Il ajoute que les mahorais « ont toujours été accueillants jusqu’au jour où on a commencé à nous agresser ».

Hassani Abdallah veut prévenir la population de laisser les forces de l’ordre agir : « J’ai su qu’au sud, des jeunes de Moinatindri enfilent des cagoules pour aller chercher des étrangers. Ils emploient les mêmes méthodes que les agresseurs. C’est un danger. Il faut laisser l’Etat faire son travail ».  

Le sénateur évoque l’après Wumabushu :

on attend des lois sur l’immigration en juillet, on attend des amendements pour Mayotte. Après Wuambushu on verra.

Interrogé sur son éventuelle candidature aux prochaines élections sénatoriales, Hassani Abdallah se limite à une réponse : « on se prépare ».