La situation est plus difficile en zone gendarme par rapport à la zone police. Les atteintes à l’intégrité physique ont augmenté de 10,53% en 2022 par rapport à 2021 : +3,78% en zone police, 14,34% en zone gendarmerie. Les violences intrafamiliales ont explosé avec un bon de 44,08% en zone gendarmerie, +20,37% « seulement » en zone police.
Hausse de l’activité judiciaire
Les atteintes aux biens ont connu des évolutions radicalement différentes selon les zones, en 2022 par rapport à 2021. Dans l’ensemble, l’évolution en zone gendarme est plus forte qu’en zone police :
- -11,78% en zone police
- et +17,54% en zone gendarme
Cette évolution se retrouve mécaniquement sur celle de l’activité judiciaire. +35,85% de peines d’emprisonnement ont été prononcées par les juges l’année dernière.
Les effets dissuasifs de l’implantation du RAID ne sont pas encore évalués. Cependant, les chiffres du baromètre indiquent une nette baisse de la délinquance en zone police. Les policiers d’élite ne sont arrivés qu’en fin du mois de novembre dernier.
Et pourtant, les chiffres du mois de décembre montrent une baisse des violences physiques plus importante en zone police qu’en zone gendarme,
- -13,29% contre -6,81% l’année précédente.
Quant aux atteintes aux biens aux biens , elles connaissent un léger fléchissement :
- -1,36% alors qu’en 2021, elles avaient augmenté de 10,79%.
Les victimes portent plainte
Cette évolution s’explique en grande partie à une plus grande capacité des forces de l’ordre à arrêter les voyous, d’une part ; de l’autre, le fait que les victimes font de plus en plus les démarches pour porter plainte.
Et, là où la couverture est plus importante, avec des effectifs conséquents, la zone police en l’occurrence, les résultats sont meilleurs.