« Nous avons eu une année 2023 complexe, nous avons eu des soucis de financement, des retards de paiement. Cela a été une année de fragilité économique ».
Hugues Makengo, directeur général de l’association Mlézi Maore
Hugues Makengo explique ainsi de n’avoir pas eu la possibilité de mener à bien tous les projets prévus, notamment la réhabilitation de la structure de Mtsanga Beach dont Mlézi Maoré est locataire auprès de la CSSM.
S’agissant de la prise en charge des jeunes délinquants, Hugues Makengo rappelle que Mlézi Maoré ne prend en charge qu’une infime partie du problème : « nous avons deux foyers d’accueil pour ces jeunes qui font l’objet d’une ordonnance d’un juge. L’un compte 12 places, l’autre 8. Les jeunes y sont placés pour des périodes de 4 à 6 mois et demi. Cela fait 60 jeunes par an que nous encadrons, soit environ 1% de jeunes délinquants suivis par Mlezi Maore »
Hugues Makengo précise cependant que l’action de Mlézi Maore est autrement plus vaste, « nous prenons en charge plus de 20 000 jeunes en difficulté sociale, familiale ou souffrant de handicap ». Il déplore qu’aucune solution ne soit encore trouvée pour ceux n’ayant pas de papiers qui atteignent l’âge de la majorité, « c’est un vrai problème » dit-il.