La réunion de la Commission mixte France-Comores se tient cette fin de semaine à Moroni. Aucun élu mahorais ne fera le déplacement.
La deuxième réunion du Commission mixte Paritaire France-Comores se tiendra sans les mahorais. La première avait été marquée par la participation de 3 des 4 parlementaires du 101ème département français.
« Communiqué de presse interministériel »
« A la demande des élus mahorais, une rencontre a été organisée ce jour au ministère des outre-mer sur la feuille de route issue du Haut Conseil Paritaire France-Comores du 12 septembre dernier.
Cette consultation a associé les parlementaires, le président du Conseil départemental de Mayotte et les représentants des ministres chargés des affaires étrangères, de l'intérieur et des outre-mer.
Les échanges nourris ont porté sur la feuille de route comportant des engagements réciproques des Comores et de la France.
Compte tenu des incompréhensions et des fausses informations que ce document a suscitées à Mayotte, la mise en œuvre de la feuille de route a été différée dans un souci d’apaisement, tout en maintenant le dialogue avec les autorités comoriennes.
Des travaux dans le cadre des Assises des outre-mer permettront de définir des orientations concrètes avec l’ensemble des acteurs mahorais pour l’avenir de la coopération régionale.
Par ailleurs, les élus de Mayotte seront associés aux prochaines réunions du Haut Conseil Paritaire, mais aussi consultés en amont du Comité technique de suivi qui sera prochainement mis en place.
Jeudi 28 septembre 2017,
Ministère des Outre-mer et Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. »
La présence de mahorais a cette réunion n’avait pas été bien accueillie par l’opposition. Le ministre des affaires étrangères de l’Union des Comores, Souef Mohamed El Amine, avait répondu dans "La Gazette des Comores" du 25 décembre 2017 :
« Je n’invente rien car c’est le président Ahmed Abdallah Abdérémane qui le premier a lancé le dialogue tripartite, le président Djohar l’a privilégié. Je l’ai poursuivi, convaincu que le dialogue est la meilleure voie pour recouvrer notre souveraineté sur cette île. »
Entre temps, il y a eu la grève générale contre l'insécurité à Mayotte. Les manifestants ont exigé le renvoi des étrangers en situation irrégulière. Les autorités comoriennes ont refusé d’accueillir leurs ressortissants expulsés au motif que Mayotte ferait partie intégrante de l’Union. Des élus mahorais ont fustigé l’attitude de Moroni.
Des "décasages" ont eu lieu dans l’île et des passagers de kwassas en provenance d’Anjouan ont été appréhendés par des villageois sur les plages du sud et remis aux autorités.
Invité de La 1 ère, la Radio, ce mercredi matin, Mansour Kamardine député de la deuxième circonscription de Mayotte, a expliqué que la présence des élus mahorais n’est pas indispensable et que la question des relations entre Mayotte et l'Union des Comores doit être débattue entre les parlementaires mahorais, le président du département et le gouvernement d'abord. Une absence qui arrange tout le monde, tout compte fait.
« Communiqué de presse interministériel »
« A la demande des élus mahorais, une rencontre a été organisée ce jour au ministère des outre-mer sur la feuille de route issue du Haut Conseil Paritaire France-Comores du 12 septembre dernier.
Cette consultation a associé les parlementaires, le président du Conseil départemental de Mayotte et les représentants des ministres chargés des affaires étrangères, de l'intérieur et des outre-mer.
Les échanges nourris ont porté sur la feuille de route comportant des engagements réciproques des Comores et de la France.
Compte tenu des incompréhensions et des fausses informations que ce document a suscitées à Mayotte, la mise en œuvre de la feuille de route a été différée dans un souci d’apaisement, tout en maintenant le dialogue avec les autorités comoriennes.
Des travaux dans le cadre des Assises des outre-mer permettront de définir des orientations concrètes avec l’ensemble des acteurs mahorais pour l’avenir de la coopération régionale.
Par ailleurs, les élus de Mayotte seront associés aux prochaines réunions du Haut Conseil Paritaire, mais aussi consultés en amont du Comité technique de suivi qui sera prochainement mis en place.
Jeudi 28 septembre 2017,
Ministère des Outre-mer et Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. »
La présence de mahorais a cette réunion n’avait pas été bien accueillie par l’opposition. Le ministre des affaires étrangères de l’Union des Comores, Souef Mohamed El Amine, avait répondu dans "La Gazette des Comores" du 25 décembre 2017 :
« Je n’invente rien car c’est le président Ahmed Abdallah Abdérémane qui le premier a lancé le dialogue tripartite, le président Djohar l’a privilégié. Je l’ai poursuivi, convaincu que le dialogue est la meilleure voie pour recouvrer notre souveraineté sur cette île. »
Entre temps, il y a eu la grève générale contre l'insécurité à Mayotte. Les manifestants ont exigé le renvoi des étrangers en situation irrégulière. Les autorités comoriennes ont refusé d’accueillir leurs ressortissants expulsés au motif que Mayotte ferait partie intégrante de l’Union. Des élus mahorais ont fustigé l’attitude de Moroni.
Des "décasages" ont eu lieu dans l’île et des passagers de kwassas en provenance d’Anjouan ont été appréhendés par des villageois sur les plages du sud et remis aux autorités.
Invité de La 1 ère, la Radio, ce mercredi matin, Mansour Kamardine député de la deuxième circonscription de Mayotte, a expliqué que la présence des élus mahorais n’est pas indispensable et que la question des relations entre Mayotte et l'Union des Comores doit être débattue entre les parlementaires mahorais, le président du département et le gouvernement d'abord. Une absence qui arrange tout le monde, tout compte fait.