La réserve naturelle nationale de l'îlot Mbouzi a mené une opération de nettoyage du fond marin de l'îlot. Après deux ans et demi sans nettoyage, le résultat est sans suspense: beaucoup de plastiques, de canettes, de pneus, de congélateurs et même des vieilles télévisions au milieu des coraux.
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Des coraux se sont développés sur un morceau de plastique, voilà ce que montrent les photos prises dans les fonds marins de l'îlot Mbouzi.
Pour mener l'opération de nettoyage, quatre clubs de plongée ainsi que le parc naturel marin ont participé à l'opération qui a duré une demi-journée.
Après une heure, dans l'eau, les premiers plongeurs remontent les sacs remplis de cannettes rouillées et de plastiques en tout genre. 10 sacs poubelles de 100 kilos remplis de ces déchets, tueurs de la faune aquatique. Anna Roger est garde technicienne à la réserve naturelle nationale de l'îlot Mbouzi, avec son collègue Hamidou Anrif, ils constatent quotidiennement la dégradation de la biodiversité fragile des lieux. L'îlot Mbouzi est situé entre la Petite-Terre et le grand Mamoudzou, il reçoit donc tous les déchets qui arrivent des bassins versants environnants.
En cause, la consommation humaine ou le plastique et les cannettes sont omniprésents, mais aussi la défaillance du service de ramassage des ordures.
L'îlot Mbouzi, 142 hectares de surface terrestre et maritime, est pourtant l'une des rares réserves naturelles terrestres et maritimes de France, en raison de sa biodiversité exceptionnelle. Dans trois semaines, une autre opération de nettoyage s'effectuera, cette fois-ci, ça sera sur terre.
Le parc naturel marin a mis en place depuis un an des stations d'observation pour connaître l'affluence de ces déchets. À quelle période de l'année en voit-on le plus? Autant d'informations qui permettront de mieux lutter contre cette pollution.
Pour mener l'opération de nettoyage, quatre clubs de plongée ainsi que le parc naturel marin ont participé à l'opération qui a duré une demi-journée.
Après une heure, dans l'eau, les premiers plongeurs remontent les sacs remplis de cannettes rouillées et de plastiques en tout genre. 10 sacs poubelles de 100 kilos remplis de ces déchets, tueurs de la faune aquatique. Anna Roger est garde technicienne à la réserve naturelle nationale de l'îlot Mbouzi, avec son collègue Hamidou Anrif, ils constatent quotidiennement la dégradation de la biodiversité fragile des lieux. L'îlot Mbouzi est situé entre la Petite-Terre et le grand Mamoudzou, il reçoit donc tous les déchets qui arrivent des bassins versants environnants.
En cause, la consommation humaine ou le plastique et les cannettes sont omniprésents, mais aussi la défaillance du service de ramassage des ordures.
L'îlot Mbouzi, 142 hectares de surface terrestre et maritime, est pourtant l'une des rares réserves naturelles terrestres et maritimes de France, en raison de sa biodiversité exceptionnelle. Dans trois semaines, une autre opération de nettoyage s'effectuera, cette fois-ci, ça sera sur terre.
Le parc naturel marin a mis en place depuis un an des stations d'observation pour connaître l'affluence de ces déchets. À quelle période de l'année en voit-on le plus? Autant d'informations qui permettront de mieux lutter contre cette pollution.