Des ténors de la vie politique mahoraise ont chuté dès le premier tour des législatives. Retour sur ces échecs.
Boinali SAID TOUMBOU dans la première circonscription n’a même pas atteint les 3% des suffrages exprimés. Un vote sanction contre celui qui a été envoyé à l’Assemblée nationale défendre la cause des consommateurs mahorais dans leur lutte contre la vie chère. Il avait quitté son costume de leader syndical pour revêtir celui de député après avoir été à la tête de la plus grande mobilisation de consommateurs.
Ibrahim ABOUBACAR, député socialiste a été lui battu de 120 voix seulement par le second qualifié, Ibrahim BOINAHERY. Le candidat socialiste a fait les frais du retour du MDM dans les législatives. Le bilan de la présidence de Hollande à Mayotte n’a non plus plaidé pour lui.
Il y a aussi une dernière explication spécifique à Mayotte. Une pratique locale veut que tout député ne fasse qu’un mandat. Seul Henry Jean-Baptiste a été réélu 3 fois. C’était à l’époque du MPM, le Mouvement Populaire mahorais.
D’autres candidats pouvaient espérer de meilleurs résultats
Daniel ZAIDANI, ancien président du conseil général et conseiller départemental MDM de Pamandzi était un prétendant sérieux. Lui aussi a échoué de peu.
Les déboires de la SMART et les affaires autour de DSP du port de Longoni sont venus torpiller sa candidature. Enfin, un de ses adversaires directs a été l’ancienne maire de Pamandzi qui est restée très populaire dans la commune.
Bacar ALI BOTO, premier adjoint à la mairie de Mamoudzou est tombé de haut. Il avait toutes raisons de croire en son étoile cette année. Son action à la mairie est reconnue par beaucoup de ses administrés. Il a fait une campagne très offensive.
Mais il n’a pas eu de parti politique sur lequel s’appuyer. Il aurait entamé des négociations d’échanges de bons procédés avec un candidat aux sénatoriales. Les tractations ont capoté.
Le cas d’Ahmed ATTOUMANI DOUCHINA est assez particulier. L’ancien président du conseil général était considéré comme un outsider ; pas plus.
Malgré la multiplication des candidatures, 15 candidats dans la première et 17 dans la deuxième circonscription les résultats sont « classiques.
Ibrahim ABOUBACAR, député socialiste a été lui battu de 120 voix seulement par le second qualifié, Ibrahim BOINAHERY. Le candidat socialiste a fait les frais du retour du MDM dans les législatives. Le bilan de la présidence de Hollande à Mayotte n’a non plus plaidé pour lui.
Il y a aussi une dernière explication spécifique à Mayotte. Une pratique locale veut que tout député ne fasse qu’un mandat. Seul Henry Jean-Baptiste a été réélu 3 fois. C’était à l’époque du MPM, le Mouvement Populaire mahorais.
D’autres candidats pouvaient espérer de meilleurs résultats
Daniel ZAIDANI, ancien président du conseil général et conseiller départemental MDM de Pamandzi était un prétendant sérieux. Lui aussi a échoué de peu.
Les déboires de la SMART et les affaires autour de DSP du port de Longoni sont venus torpiller sa candidature. Enfin, un de ses adversaires directs a été l’ancienne maire de Pamandzi qui est restée très populaire dans la commune.
Bacar ALI BOTO, premier adjoint à la mairie de Mamoudzou est tombé de haut. Il avait toutes raisons de croire en son étoile cette année. Son action à la mairie est reconnue par beaucoup de ses administrés. Il a fait une campagne très offensive.
Mais il n’a pas eu de parti politique sur lequel s’appuyer. Il aurait entamé des négociations d’échanges de bons procédés avec un candidat aux sénatoriales. Les tractations ont capoté.
Le cas d’Ahmed ATTOUMANI DOUCHINA est assez particulier. L’ancien président du conseil général était considéré comme un outsider ; pas plus.
Malgré la multiplication des candidatures, 15 candidats dans la première et 17 dans la deuxième circonscription les résultats sont « classiques.