Bien que le pic épidémique de la seconde vague semble être atteint (indicateurs en baisse), il est primordial de ne pas relâcher les efforts car la pression est encore forte au Centre Hospitalier de Mayotte.
C’est une réalité : trop de personnes décèdent encore des suites d’une infection au coronavirus. Bilan des évacuations sanitaires vers La Réunion Depuis le début du mois de février, les évacuations sanitaires vers le CHU de La Réunion ont permis d’éviter la saturation du CHM, garantissant l’accueil, dans des conditions optimales de sécurité et de qualité des soins, de tous les patients dont l’état de santé l’exige.
Le service des « évasans » pour les patients Covid + a été assuré 7 jours sur 7, grâce à l’avion sanitaire de la compagnie Regourd Aviation basé à Mayotte, mais surtout grâce à l’organisation entre les équipes médicales des SAMU des 2 départements français de l’océan indien. Depuis le 4 février 2021 :
- 97 patients Covid + ont été évacués vers la Réunion ;
- 44 patients sont toujours hospitalisés en réanimation au CHU de La Réunion ;
- 27 sont toujours hospitalisés en médecine ou en soins de suite et de réadaptation (SSR)
- 15 patients ont pu revenir à leur domicile à Mayotte ;
- 11 patients mahorais, âgés de 62 ans en moyenne, sont malheureusement décédés à La Réunion.
D’autres évacuations sanitaires ont également été assurées, pour des patients non Covid, dont le pronostic vital ou fonctionnel était engagé. Evolution de l’épidémie au 04 Mars 2021 Depuis quelques jours, nous observons une diminution significative du nombre de cas positifs et de passages aux urgences.
Le taux de positivité des tests (18,2 %) et le taux d’incidence (448,7 cas/100000 habitants/semaine) sont aussi en décroissance. Mais ces chiffres restent largement au-dessus des seuils de vigilance établis par le gouvernement.
A quoi est due cette évolution apparemment favorable ? Au confinement ? Au lancement de la vaccination ? A l’acquisition d’une sorte d’immunité collective… ?
Il est bien trop tôt pour attribuer la baisse du nombre de cas à l’une de ces mesures. Quoi qu’il en soit, le virus est toujours là. Et chacun doit continuer à faire attention, pour éviter de le diffuser. Le nombre de tests réalisé quotidiennement a également largement diminué.
Là encore, plusieurs explications peuvent être avancées : réduction du nombre d’interactions sociales en cette période de confinement (avec donc moins de cas contacts par personne infectée), diminution de nombre de personnes symptomatiques (donc moins de prélèvements dans les pharmacies et laboratoires), baisse du nombre de voyageurs (soumis à des motifs impérieux)… Ces effets témoignent d’une politique de santé qui porte ses fruits !