Mercredi le parquet révélait en début de soirée que lors de l’intervention de la BAC à Tsararano, que le véhicule qui transportait le suspect était immobilisé. Le suspect se donnait alors immédiatement plusieurs coups de couteau au niveau du ventre, se blessant très grièvement. Les forces de l’ordre tentaient immédiatement de le désarmer, sans y parvenir. Le mis en cause retournait alors son couteau contre les policiers, et blessait l’un d’eux au bras.
Au cours de cette interpellation, l’un des policiers a fait usage de son arme et a touché le mis en cause, lequel décédait quelques minutes plus tard malgré les pratiques des gestes de premiers secours des policiers et l’intervention rapide des secours.
Djamaldine Djabiri secrétaire départemental SGP Police déclarait au journal télévisé de Mayotte la 1ère que :
La mort du suspect résulte d'un suicide mais aussi d'un acte de défense qui est légitimé par le code de la sécurité intérieure (…) le policier qui a fait usage de son arme a été placé en garde à vue mais cela ne signifie en aucun cas qu'il a eu un comportement fautif; c'est simplement la procédure normale, lorsqu’une intervention aboutit à l’usage d’une arme de service et lorsqu’il y a un mort.
Djamaldine Djabiri, secrétaire départemental SGP Police
Samedi, à l’issu de l’autopsie, le procureur de la République Yann Le Bris révèle ses premières conclusions :
Il ressort des premières conclusions de l'autopsie que la blessure par balle a été mortelle. Une information judiciaire va être ouverte rapidement.
Yann Le Bris, Procureur de la République.
Quatre fonctionnaires de police du commissariat de Mamoudzou ont participé à l’interception du véhicule à Tsararano.