Ismaela Mdérémane SAHEVA président du sud de Mayotte, enfin !

Ismaela Mdérémane SAHEVA
Cette fois-ci, les 30 délégués communautaires étaient tous présents. Et c’est,  Ismaela Mdérémane SAHEVA 1er adjoint de la maire de Chirongui qui a été élu président de la commubnauté des communes du sud de Mayotte. Une élection en bonne et due forme.
Cette victoire vient mettre fin à des mois de tractations et de rendez-vous manqués. Mais jeudi dernier, il n’y a pas eu photo,  Ismaela Mdérémane SAHEVA a totalisé 17 voix sur les 30 exprimées. Et pourtant, il a régné une certaine fébrilité à l’arrivée des délégations. Même si les négociations ont duré toute la nuit de mercredi jusqu’au petit matin.
Le conseil commnautaire du sud était au complet
Deux hôtels du sud de l’île ont servi de camps de base; un revirement de dernière minute est toujours possible. L’histoire politique de Mayotte en compte un certain nombre. Alors, les délégations étaient importantes. D'ailleurs, pour s'assurer le vote d’un des conseillers, un parent  avait été emmené.
Quand le camp de Ismaela Mdérémane SAHEVA a compris qu’il avait remporté la victoire, un chant religieux a retenti. C’est Roulia Lahadji, la puissante patronne de la commune  de Chirongui qui a été la première à donner de la voix. Car, madame le maire est aussi la grande gagnante. C’est son candidat, son premier adjoint qui a été élu premier président de la communauté des communes de sud de Mayotte de l’histoire.  
Les 4 maires étaient présents
Au-delà de cet enjeu, elle a envoyé un signal fort aux candidats aux sénatoriales de l’année prochaine. Car oui, des responsables politiques ont pesé dans l’organisation et dans l’issue du vote.
Le président a, des sa première prise de parole, joué l’ouverture en appelant toutes les bonnes volontés à venir travailler avec lui pour développer le sud de Mayotte.
l'ambiance était pesante avant le vote
Mais avant d’en arriver là, et après la déception dans le camp des perdants, ce n’est pas la sérénité. Le temps des explications a sonné.Que retenir donc de tous ces mois de tractation pour élire le président de l'intercommunalité du sud. Un des perdants qui ne semblait d'ailleurs pas si affecté que cela a cité Robert Sabatier :
En politique, il est un art qui consiste à faire passer les compromissions pour des compromis.
A quoi, ou plutôt, à qui fesait-il allusion ?