Invité de l’émission Zakweli ce vendredi matin, le conseiller municipal de Mamoudzou et ancien vice-président du Conseil Général Jacques Martial Henry a d’entrée de jeu précisé : « Je ne suis pas candidat aux prochaines élections ».
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Ceci posé, il s’est lancé dans une démonstration passionnée de son combat pour que « Mayotte retrouve sa dignité ». Jacques Martial Henry déplore que le Mouvement Départementaliste Mahorais (MDM) se soit mué en « Mouvement pour le Développement de Mayotte ».
Il s’agit selon lui d’une « usurpation » et un dévoiement de l’esprit des fondateurs : « aujourd’hui les élus ont des chaines dans leur tête. Ils n’arrivent pas à croire qu’ils sont libres » estime l’ancien conseiller départemental. Il estime qu’il y a une discrimination à l’égard des mahorais : « tout est décidé à Paris ou à la Réunion. Ici ce sont des petits fonctionnaires qui décident de tout… On voit un adjoint au maire trembler devant une sous-préfète ».
« Quand j’ai voulu construire un hôtel de luxe, le préfet a dit que ce n’était pas possible. Nous ne serions capables que de construire des gites avec des toits de feuilles de coco tressées ? ». « Je suis pour l’autonomie de Mayotte, cela n’a rien à voir avec l’indépendance » ; « si nous-mêmes doutons de notre appartenance à la France, que vont penser les comoriens » ? Lance-t-il
Il s’agit selon lui d’une « usurpation » et un dévoiement de l’esprit des fondateurs : « aujourd’hui les élus ont des chaines dans leur tête. Ils n’arrivent pas à croire qu’ils sont libres » estime l’ancien conseiller départemental. Il estime qu’il y a une discrimination à l’égard des mahorais : « tout est décidé à Paris ou à la Réunion. Ici ce sont des petits fonctionnaires qui décident de tout… On voit un adjoint au maire trembler devant une sous-préfète ».
« Quand j’ai voulu construire un hôtel de luxe, le préfet a dit que ce n’était pas possible. Nous ne serions capables que de construire des gites avec des toits de feuilles de coco tressées ? ». « Je suis pour l’autonomie de Mayotte, cela n’a rien à voir avec l’indépendance » ; « si nous-mêmes doutons de notre appartenance à la France, que vont penser les comoriens » ? Lance-t-il
Jacques Martial Henry dans Zakweli