Une incompréhension est entrain de s'installer entre l'appareil judiciaire et les justiciables de Mayotte sur des dossiers bien précis.
Les mouvements de soutien à des personnes qui ont des ennuis avec la justice se multiplient. Les manifestations se résument à des marches ou des rassemblements sur des lieux emblématiques comme La Place de La République, ou quelquefois même, devant le palais de justice de Kawéni.
Il ne s’agit pas à proprement dit d’actions de désobéissance civile. En général, ce sont des hommes et des femmes qui jugent injustes, des décisions de justice ou des arrestations.
Les affaires qui provoquent souvent ces réactions concernent des personnes qui se sont fait justice elles-mêmes. Elles considèrent qu’elles ne sont pas assez protégées contre les vols, les violences et les dégradations de leurs biens. Et les syndicats de polices qui exigent plus de moyens en hommes et en matériels les confortent dans leur conviction.
Alors, des hommes et des femmes, qui souvent ont été victimes à de nombreuses reprises, finissent par franchir le pas et tentent de se faire justice ou, le plus souvent, d’appréhender ceux qu’ils croient être des malfaiteurs pour les remettre aux gendarmes et aux policiers.
Et la justice républicaine brandit sa loi, « nul n’a le droit de se faire justice lui-même ».
Le hic, c’est que personne ne remet en cause cet adage parmi ces « justiciers ». Ils se transforment en auxiliaires de justice pour palier à des manques présumés, de l’appareil de judiciaire sur le département.
Un des leaders des « 500 frères », à la tête de la grève générale en Guyane a expliqué à un reporter d’une grande chaine nationale, que leur existence s’explique par l’absence de forces de l’ordre pour combattre l’insécurité dans leur département.
A Mayotte, ce sont donc des collectifs et des groupes de soutien qui manifestent.
Et le sentiment d’injustice est accentué quand les présumés auteurs de ces vols ou ces agressions sont des personnes en situation irrégulière.
Les victimes n’hésitent à parler d’impunité qui encouragerait ces délinquants qui sont souvent très jeunes.
Ce sont des cris de désespoir qui ne semblent pas être entendus.
La confiance entre les justiciables et leur justice a pris un sérieux coup, à Mayotte. Et elle pourrait être difficile à restaurer ; tant les affaires se multiplient.
Et pourtant, jamais, dans ce jeune département, une manifestation contre les forces de l’ordre ou l’appareil judiciaire, n’a été organisé
Il ne s’agit pas à proprement dit d’actions de désobéissance civile. En général, ce sont des hommes et des femmes qui jugent injustes, des décisions de justice ou des arrestations.
Les affaires qui provoquent souvent ces réactions concernent des personnes qui se sont fait justice elles-mêmes. Elles considèrent qu’elles ne sont pas assez protégées contre les vols, les violences et les dégradations de leurs biens. Et les syndicats de polices qui exigent plus de moyens en hommes et en matériels les confortent dans leur conviction.
Alors, des hommes et des femmes, qui souvent ont été victimes à de nombreuses reprises, finissent par franchir le pas et tentent de se faire justice ou, le plus souvent, d’appréhender ceux qu’ils croient être des malfaiteurs pour les remettre aux gendarmes et aux policiers.
Et la justice républicaine brandit sa loi, « nul n’a le droit de se faire justice lui-même ».
Le hic, c’est que personne ne remet en cause cet adage parmi ces « justiciers ». Ils se transforment en auxiliaires de justice pour palier à des manques présumés, de l’appareil de judiciaire sur le département.
Un des leaders des « 500 frères », à la tête de la grève générale en Guyane a expliqué à un reporter d’une grande chaine nationale, que leur existence s’explique par l’absence de forces de l’ordre pour combattre l’insécurité dans leur département.
A Mayotte, ce sont donc des collectifs et des groupes de soutien qui manifestent.
Et le sentiment d’injustice est accentué quand les présumés auteurs de ces vols ou ces agressions sont des personnes en situation irrégulière.
Les victimes n’hésitent à parler d’impunité qui encouragerait ces délinquants qui sont souvent très jeunes.
Ce sont des cris de désespoir qui ne semblent pas être entendus.
La confiance entre les justiciables et leur justice a pris un sérieux coup, à Mayotte. Et elle pourrait être difficile à restaurer ; tant les affaires se multiplient.
Et pourtant, jamais, dans ce jeune département, une manifestation contre les forces de l’ordre ou l’appareil judiciaire, n’a été organisé