Le militant Modem Bacar Mouta, candidat malheureux aux municipales de Koungou était l’invité de Zakweli ce jeudi.
•
Il est revenu sur le scrutin : « on n’allait pas pour gagner, c’était pour marquer notre ancrage dans la ville ». Crédité de seulement 46 voix, Bacar Mouta estime que c’est le manque de moyens financiers qui l’a empêché de faire mieux. Sur son appartenance au Modem, il estime que « la population ne tient pas compte de l’étiquette. Je suis toujours membre du Modem… mais en train de partir » affirme-t-il. Il dit se consacrer plutôt à l’encadrement des jeunes de la commune.
Bacar Mouta s’est par ailleurs dit « extrêmement ému » après l’assassinat du professeur Samuel Paty en métropole : « c’est un collègue, professeur d’histoire-géo comme moi ». Il reconnait qu’aborder la liberté d’expression dans les cours est délicat :
A Koungou, il y a des chekpoints toutes les nuits, des barrages tenus par des jeunes qui caillassent les automobilistes .
Bacar Mouta s’est par ailleurs dit « extrêmement ému » après l’assassinat du professeur Samuel Paty en métropole : « c’est un collègue, professeur d’histoire-géo comme moi ». Il reconnait qu’aborder la liberté d’expression dans les cours est délicat :
Il affirme cependant qu’il n’a pas peur à Mayotte : « ici à l’intérieur des établissements on se sent en sécurité, mais en dehors tout peut arriver » conclut-il.nous pratiquons un islam tolérant, il faut que cela reste ainsi