"Qui fait la loi à Mayotte?
L’incendie de la Mairie de Koungou et de sa police municipale pour arrêter la destruction des bidonvilles des clandestins est un brutal message de représailles et de menace, un défi posé aux autorités qui ont laissé prospérer ces zones de non-droit biberonnées à l’eau gratuite, l’électricité pirate, les aides sociales et les associations dûment subventionnées.
Les étrangers en situation irrégulière qui s’approprient les terres mahoraises et ont élevé à nos frais leurs enfants dans la haine de la République estiment avoir maintenant le contrôle de la situation et veulent faire reculer les forces de l’ordre mobilisées pour détruire les installations illégales. La destruction volontaire de bâtiments publics représentant nos institutions républicaines, nous avons atteint le point de non retour quant à la remise en cause de l'état de droit dans le 101ème département français. Face au climat insurrectionnel dans l’île, le Collectif des Citoyens de Mayotte réclame l’état d’urgence à Mayotte et l’envoi de renforts pour ramener l’ordre public : la République ne peut plus reculer, Mayotte ne peut plus subir plus de terreur. Face à l'immigration clandestine portant 60% d'étrangers sur l'île, le déchaînement de la délinquance juvénile et le recul des institutions, notre département implose.
Un mois après la visite des ministres Darmanin et Lecornu, Mayotte constate la vacuité absolue des engagements officiels et subit de plein fouet l’escalade de la violence des bandes de jeunes qui font régner la terreur depuis plusieurs années en toute impunité. Les élèves vont à l’école la peur au ventre dans des bus quotidiennement attaqués et caillassés ; des villages sont l’objet de raids incendiaires et d’attaques à la machette pour terroriser les habitants ; familles, entrepreneurs, soignants, fonctionnaires fuient notre île.
Nous subissons non seulement la violence des criminels en liberté mais aussi celle des autorités qui répètent ad nauseam un discours d’intégration avec emploi aidé pour les délinquants et de prime à l’illégalité avec des logements sociaux pour leurs parents. Pas un mot des autorités pour la souffrance de nos enfants traumatisés par les agressions subies, rien pour les victimes handicapées, aucune solution pour les salariés en danger en première ligne.
La population de Mayotte meurt dans l’indifférence générale: nous sommes abandonnés par les autorités et les appels à prendre les armes pour nous défendre se multiplient. Mayotte n’a pas besoin de vaines promesses électorales mais d’action publique forte sans quoi notre île va basculer dans la guerre civile."