L'actualité régionale 5 Octobre

La révélation du Journal de l’île de la Réunion de samedi jette un pavé dans la mare aux Comores : on apprend que le nouveau ministre comorien des affaires étrangères est inscrit à la caisse de sécurité sociale de la Réunion, bénéficiant de la CMU, comme les personnes sans revenu

L’article du JIR, paru samedi fait le tour des messageries, des réseaux sociaux, et des sites comoriens. La carte d’affilié à la couverture médicale universelle de  Dhoihir Dhoulkamal est publiée à l’appui de cette révélation. Comment un vice-président de l’Assemblée Nationale, devenu ministre, peut-il bénéficier de la sécurité sociale française, qui plus est celle des sans-emploi ? En fait cela n’a rien de très étonnant, la plupart des membres de la classe dirigeante aux Comores a la nationalité française. De là à bénéficier du système pour les indigents, il n’y a qu’un pas que certains franchissent sans vergogne. C’est d’autant plus choquant que leurs compatriotes les plus pauvres paient, eux,  très cher les soins médicaux, et surtout, n’ayant que la nationalité comorienne, risquent leur vie à traverser la mer sur des kwassas pour obtenir des soins qui n’existent pas chez eux. Cette révélation met en évidence une immense injustice. Contactée par nos soins, la présidence de l’Union des Comores n’a pas réagi pour l’instant à cet article.



MADAGASCAR

Le président malgache revient à la charge avec le remède « Covid-Organic ». Il a inauguré une usine où il est produit en gélules


Andry Rajoelina n’en démord pas : « Seule Madagascar dispose d’un remède efficace pour lutter contre le Coronavirus » a-t-il déclaré en inaugurant le batiment de l’usine rénovée appelée « Pharmalagasy ». La tisane Covid y est désormais produite en gélules. Selon le président, les tests ont démontré l’efficacité du traitement, et aujourd’hui Madagascar serait sur le point de vaincre totalement le virus, contrairement aux autres pays. 7 millions de doses ont été distribuées dans la grande île. Le président malgache voudrait désormais en exporter, mais l’OMS regarde ce traitement poliment, sans plus. Quelques pays qui ont tenté de l’expérimenter, comme le Sénégal ou la Guinée Equatoriale, n’en parlent plus.





MOZAMBIQUE

Les investisseurs du projet gazier se montrent de plus en plus inquiets face à la menace terroriste, c’est le cas du groupe français Total


Le PDG de Total Patrick Pouyanné dit qu’une « enclave pilotée par Daesh est en train de s’installer » et que c’est « un problème de stabilité de l’Afrique de l’Est ». Les milices islamistes « Shababs » ont pris le contrôle du port de Moçimboa da Praia au mois d’août dernier, puis de deux petites îles dans le canal de Mozambique. Les travaux de l’installation de la plateforme de gaz se sont malgré tout poursuivis, mais toujours sous la crainte d’une attaque. L’armée mozambicaine ne parvient pas à reprendre le contrôle de la région, et fait appel à une société de sécurité sud-africaine. Total soutient aussi l’armée du mozambique en fournissant de la nourriture aux base militaires dans le nord du pays.





SEYCHELLES

Les pompiers seychellois accueillent leurs collègues de la Réunion, venus prêter main forte contre un incendie qui n’en finit pas


Il s’agit d’un feu qui sévit depuis deux semaines dans une décharge de Mahé, l’île principale des Seychelles. Les pompiers seychellois ont réussi à calmer le feu qui dégageait d’importantes fumées au dessus de la capitale Victoria; mais il reste encore des petits foyers à éteindre. Des pompiers de la Réunion ont été envoyés à bord d’un avion de transport militaire, certains matériels sont offerts aux Seychellois. Quelques pompiers seychellois ont été formés à la Réunion, « un bel exemple de coopération régionale » dit l’ambassadeur de France aux Seychelles Dominique Mas.