KENYA
Le président du Kenya annonce qu'il n'y aura pas de célébration de Noël, ni de fête du nouvel an
Au Kenya, il n’y a pas de confinement à proprement parler mais un couvre-feu strict qui empêche toute sortie nocturne. Si on a le droit de sortir de chez soi, obligatoirement masqué, il est interdit de se déplacer d’une région à une autre. Dans une adresse à la Nation, le président Uhuru Kenyatta a osé dire tout haut ce que tout le monde craignait tout bas. Il n’y aura pas de fête de Noël, pas de messe, pas de veillée en famille. Même punition pour le nouvel an, pas question de le célébrer, pas de réveillon. Chacun devra rester chez soi, enfermé. Il a annoncé aussi une année blanche pour les scolaires ; tout le monde va redoubler l’année prochaine.
Au mois de septembre, le Kenya se croyait sorti d’affaire avec une baisse de la circulation du virus ; et puis au mois d’octobre l’épidémie est repartie à la hausse avec des hôpitaux débordés, et des morts. Ce ne sont plus seulement les deux grandes villes, Nairobi et Mombasa qui sont touchées, mais tout le pays. Avec la crise économique provoquée par les restrictions, déjà 1, 7 millions de salariés ont perdu leur emploi.
MOZAMBIQUE
Les attaques des djihadistes se poursuivent dans le nord du Mozambique. Des horreurs sont rapportées par des témoins : des scènes de décapitation
Les corps mutilés de 5 hommes et 15 adolescents ont été découverts dans la forêt autour de la localité de Muidumbe, dans la province nord de Cabo Delgado. Selon les témoignages relayés par l’Agence France Presse, ces victimes ont été décapitées. La presse mozambicaine n’évoque pas précisément ces horreurs mais montre l’afflux constant vers les villes de familles qui fuient les ravages causés par les islamistes « Chababs ». Ils incendient les maisons, enrôlent des jeunes et en massacrent d’autres. Ils veulent établir un Califat dans cette région, avec les mêmes méthodes que leurs homologues de Daesh en Syrie. Les autorités mozambicaines sont dépassées par la situation.
MAURICE
Un accident de la route catastrophique a eu lieu hier près de Port-Louis , il a fait quatre morts et une trentaine de bléssés
Cela s’est passé à 7 heures du matin à Pailles, banlieue sud de Port-Louis. Un autobus lancé à pleine vitesse a raté un virage et s’est fracassé dans un abribus de grande taille, une sorte de hangar. On ne sait pas ce qui s’est passé, il semblerait que le bus n’avait plus de frein, l’enquête le dira. Il y a 4 morts, des ouvriers bengladais qui allaient au travail. Beaucoup de blessés à des degrés divers. Le chauffeur du bus est grièvement touché, il a dû être amputé des deux jambes. L’hôpital le plus proche a dû déprogrammer toutes ses interventions pour prendre en charge les nombreux bléssés. Cet accident a provoqué une grande émotion à Maurice. Les corps des victimes seront rapatriés au Bengladesh.
MADAGASCAR
Une journée historique commence à Antananarivo. Le palais de la reine, rénové sera inauguré ainsi que des arènes qui ont été construites juste à côté. Ces arènes suscitent des polémiques
Il n’y a pas de débat sur la restauration du palais de la Reine lui-même, il a été refait à l’identique. Mais beaucoup de malgaches se demandent quelle mouche a piqué le président pour faire construire des arènes juste à côté. Les détracteurs les appellent « le Colisée ». Une architecture classique romaine, en béton, qui fait un peu carton-pâte. Cela tranche dans ce quartier de ruelles pavées et de vieilles pierres. Le projet présidentiel est d’y faire jouer des scènes rappelant les glorieuses pages de la royauté à Madagascar.